C’est un PSG au petit train qui est venu à bout de Nantes (2-0), ce mercredi, en clôture de la 16e journée de Ligue 1. Mis sous pression par l’OM, le club de la capitale a repris ses distances en tête du championnat avec cinq points d’avance.
A l’entame d’un mini marathon avec six matchs jusqu’à la trêve, les choix de Thomas Tuchel au coup d’envoi étaient très attendus, particulièrement en attaque. Et si Neymar avait pris place sur le banc, la semaine dernière, face au Real Madrid en Ligue des champions, le Brésilien était cette fois aligné d’entrée aux côtés de Kylian Mbappé et d’Angel Di Maria au détriment de Mauro Icardi. Une attaque inédite qui est loin d’avoir donné satisfaction.
En manque de repères, le trio a eu beaucoup de mal à se trouver et à se montrer dangereux au sein d’une défense nantaise très disciplinée. Incapable de forcer le verrou et de mettre du rythme, les coéquipiers de Thiago Silva ont cru trouver la solution sur coup de pied arrêté, mais Neymar, à la récupération d’un ballon à l’entrée de la surface après un corner, a vu son but refusé après intervention du VAR pour une faute peu évidente de Julian Draxler (38e). Et ils ont regagné les vestiaires à la pause avec seulement 4 tirs tentés, leur pire total en 1ère période à domicile cette saison. Pire, les Parisiens ont perdu pas moins de 73 ballons, un record sous l’ère Thomas Tuchel.
Mais il a suffi d’un enchaînement de très grande classe juste après le repos entre les trois attaquants parisiens pour faire plier leurs adversaires. Lancé dans la profondeur par Neymar, Di Maria a parfaitement servi de l’extérieur du pied Mbappé, qui a conclu le mouvement d’une magnifique talonnade (52e).
L’un des rares éclairs dans le froid du Parc des Princes, qui a pu quelque peu se réchauffer sur un penalty de Neymar en fin de rencontre (85e), après une bévue de Nicolas Pallois et une faute d’Alban Lafont, et sur quelques belles parades de Navas, qui a préservé sa cage inviolée. Si le PSG est loin d’avoir convaincu, il a été sauvé par ses stars. Comme un peu trop souvent cette saison pour le club de la capitale, qui a rarement été séduisant. Un axe de travail pour Tuchel avant un déplacement compliqué, samedi, à Montpellier, où Paris ne s’est plus imposé depuis plus de quatre ans (2 défaites, 1 nul).