Le début d’un sérieux casse-tête pour Thomas Tuchel. Pour la première fois de la saison, l’entraîneur du PSG aura sous la main l’ensemble de ses attaquants pour défier le Real Madrid, ce mardi, pour s’assurer la première place de son groupe en Ligue des champions. Un problème de riche, mais un problème quand même.
Un arsenal offensif, parmi les meilleurs d’Europe, qu’il ne regrette sûrement pas d'avoir mais qui va le contraindre à trancher dans le vif entre Mauro Icardi, Angel Di Maria, Kylian Mbappé, Neymar et Edinson Cavani. Cinq joueurs pour trois places en attaque si Paris se présente dans son schéma habituel (4-3-3), qui a fait ses preuves sur la scène européenne avec quatre succès en autant de rencontres et aucun but encaissé. «J’ai des idées pour mon équipe à Madrid», a lancé Tuchel à l’issue de la victoire, vendredi, face à Lille (2-0). Seule certitude, ou presque, Cavani, en manque de temps de jeu et de confiance, sera sur le banc à Santiago Bernabeu. Reste à savoir qui accompagnera l’Uruguayen.
De toute évidence, il aura du mal à se priver de Di Maria, meilleur parisien depuis le début de la saison (9 buts, 9 passes décisives), et d'Icardi, à l’efficacité chirurgicale (10 buts en 11 matchs), tous deux encore buteurs contre le Losc. Sans oublier l’implication et la complicité des deux Argentins. «Les deux jouent bien ensemble et, peut-être le plus important, ils travaillent pour l’équipe», a souligné Tuchel.
Il ne resterait qu’une place pour Neymar ou Mbappé, qui ont connu des pépins physiques et qui ne sont peut-être pas encore au meilleur de leur forme. Mais laisser l’une des deux stars sur le banc pour un match aussi important serait un choix fort et pas sans conséquence pour l’équilibre du vestiaire ainsi que leur avenir respectif dans la capitale, alors que le Brésilien rêve d’un retour en Espagne et que le champion du monde tricolore est ardemment courtisé par… le Real.
Et pour éviter de froisser certains égos, Tuchel pourrait décider d’aligner quatre joueurs offensifs dans l’antre de Bernabeu, dans un système en 4-2-3-1, avec les risques que cela comporte face un Real Madrid revanchard après la claque du match aller (3-0). «On peut essayer, a-t-il indiqué. C'est peut-être le moment. Mais si on fait ça, on doit penser à l’équilibre de l’équipe. Je dois dormir quelques nuits et ensuite prendre une décision.» En espérant que la nuit porte conseil au technicien allemand.
#ThisIsParis épisode 1⃣4⃣
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#ICICESTPARIS— Paris Saint-Germain (@PSG_inside) November 23, 2019