Le Classique entre l’OM et le PSG n’est jamais une rencontre comme les autres en raison de la rivalité entre les deux clubs. Mais à une semaine du choc au Parc des Princes, l’entraîneur olympien André Villas-Boas a tenu à amenuiser l'importance de ce rendez-vous.
Après sa victoire, dimanche soir, contre Strasbourg (2-0), Marseille pointe pourtant à la 4e place du classement de Ligue 1 à huit points du leader parisien. Et en cas de victoire dans la capitale, le club phocéen pourrait revenir à cinq longueurs de son rival. Mais le coach portugais aborde la rencontre avec une certaine crainte et sans grandes illusions. «On va jouer le match pour le match, mais ce n’est pas un match qui compte trop pour moi», a-t-il indiqué.
Avant d’ajouter : «On va essayer de faire quelque chose, on en rêve, de gagner, mais c’est une équipe d’une autre ligue. Le clasico date du passé». Ces propos laissent peu de place à l’ambition. Et ils peuvent s’expliquer par les résultats de l’OM ces dix dernières années face au PSG. La formation olympienne n’a plus battu l’équipe parisienne depuis le 27 novembre 2011 (3-0) et reste sur 16 défaites et trois matchs nuls.
Une série que les joueurs olympiens espèrent, de leur côté, enfin enrayer. «Il faut y aller et jouer. C'est un clasico, un match à enjeu pour les supporteurs marseillais et nous-mêmes, a rappelé le défenseur Boubacar Kamara. C’est à nous de montrer nos valeurs.» Rendez-vous dimanche soir.