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Alexis Pinturault : «Hirscher n’est plus là mais il y encore du beau monde»

Le Français sait qu'il fait partie des favoris cette saison. [Gepa / Icon Sport]

Il assume son statut. A quelques jours du début de la saison de Coupe du monde de ski alpin, Alexis Pinturault sait que la bataille sera rude mais qu’il aura une très belle carte à jouer avec la retraite de Marcel Hirscher.

Comment vous sentez-vous avant d’aborder cette nouvelle saison ? 

Je suis content et heureux. L’entraînement a été assez long avec beaucoup de travail que ce soit physiquement et sur les skis. Attaquer enfin les compétitions, ça fait plaisir. La préparation s’est plutôt bien passée dans l’ensemble. J’ai eu quelques petits pépins, notamment au tendon rotulien, mais sur les skis, ça allait bien. Donc, on va dire que les voyants sont plutôt au vert qu’au rouge pour aborder l’hiver. 

Quels sont vos objectifs ?

Comme l’an dernier, le slalom et le géant seront mes priorités. Il y aura aussi le combiné (en tant que tenant du titre mondial). Le reste, ça viendra en bonus, en plus. Cette année, je fais automatiquement partie des favoris pour le général. Mais ce n'est pas mon objectif quand je commence l’hiver. C’est uniquement au fur et à mesure que le général se profile. Ce qu’il faut viser, c’est d’aller chercher les victoires les unes après les autres, être très régulier. Les jours où ça va moins bien, il faut être là malgré tout. Pour envisager d’aller plus haut, il faut gagner, marquer des points, prendre énormément de plaisir et de risques. Il n’y a que comme ça qu’on gagne.

Cette saison, il n’y a pas de Mondiaux ni de JO et plus Marcel Hirscher... 

C’est une année où on va pouvoir essayer des choses, décaler des entraînements, c’est pour ça qu’on est partis plus tard à Ushuaia. Je pense que quand on va arriver à Sölden (première manche de la Coupe du monde, le 27 octobre), ça va être un peu étrange, on va vraiment se rendre compte très clairement que Marcel Hirscher n’est plus là. Mais la bagarre restera rude. Il y en a un en moins, mais tous les autres sont toujours là. Il y a du beau monde encore. Je pense qu’il va y avoir beaucoup de suspense cette année. 

Êtes-vous le favori pour remporter le gros globe ? 

Non. L’an dernier, j’ai terminé deuxième du général mais je n’ai pas fini deuxième d’une seule discipline. Pour le remporter, il faut gagner ces disciplines-là. Il faut que je hausse mon niveau en géant et que je reste sur la continuité en slalom.

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