L'UEFA a annoncé, ce mardi 24 septembre, que 600.000 arbres seraient plantés dans les pays organisateurs de l'Euro 2020, afin de compenser les émissions de CO2 générées par le tournoi.
L'instance dirigeante du football européen explique, dans un communiqué, que 405.000 tonnes de dioxyde de carbone seront émises par les supporters et le personnel de l’UEFA dans leurs déplacements pour assister aux matches de la compétition. En effet, contrairement aux éditions précédentes, qui se déroulaient dans un ou deux pays hôtes, douze Etats accueilleront des rencontres de l'Euro l'an prochain (Pays-Bas, Azerbaïdjan, Espagne, Roumanie, Hongrie, Danemark, Irlande, Ecosse, Angleterre, Allemagne, Italie et Russie), pour fêter le 60e anniversaire du tournoi.
Pour le président de l'UEFA, Aleksander Ceferin, ce format a «de nombreux avantages» : il «permet à davantage de communautés d’Europe d’avoir accès aux matches» et «évite la construction de quantité de nouveaux stades et des voies de transport que ces stades impliquent, des constructions qui représentent un coût environnemental colossal en béton et en autres ressources».
Des investissements dans les d'énergies renouvelables
Mais «cela a aussi un coût», convient le dirigeant slovène, «les supporters devant parcourir des distances plus grandes pour voir leurs équipes jouer». D'où la plantation de 600.000 arbres, à raison de 50.000 par pays organisateur. Par ailleurs, l'UEFA annonce également dans son communiqué qu'elle «investira dans des projets d’énergies renouvelables», sans préciser lesquels. Des actions qui ont pour but de «lutter contre les changements climatiques».
Lors d'une conférence de presse suivant ces annonces, Aleksander Ceferin a confié que ces efforts n'étaient pas encore suffisants. «Nous devrons probablement en faire plus. [...] Nous avons une fondation pour les enfants et faisons beaucoup pour les enfants à travers le monde... mais nous n'avons pas fait assez pour l'environnement», a déclaré le Slovène, à la tête de l'UEFA depuis 2016.
Le dirigeant a également annoncé que l'initiative d'organiser un Euro à travers le continent ne serait sans doute pas répétée après 2020. «Non seulement pour des raisons environnementales mais aussi parce que c'est très difficile pour nous d'organiser un événement comme celui-ci», à cause notamment de «législations différentes» en Europe et du Brexit.