Il y a pris goût. Le Stade Rennais retrouve, ce jeudi, la Ligue Europa avec la venue du Celtic Glasgow pour la 1ère journée de la phase de poules. Une compétition qui a fait vibrer, la saison dernière, le club breton et ses supporters avec un parcours historique stoppé en 8e de finale.
Personne n’a oublié la double confrontation et la qualification arrachée sur la pelouse du Bétis Séville en 16e de finale. Ni le succès contre Arsenal, même s’il n’a pas suffi aux hommes de Julien Stephan éliminés au retour au tour suivant à l'Emirates. Un condensé d’émotions fortes que joueurs comme dirigeants et fans veulent de revivre cette saison. «Le groupe a envie de générer autant d’émotions que la saison dernière», a assuré, ce mercredi, l’entraîneur rennais avec «une nouvelle histoire à écrire». Arrivé, cet été, au club, Jérémy Morel n’a pas tardé à ressentir l’enthousiasme généré par la précédente épopée avec une volonté de l’entretenir. «On peut sentir une certaine ferveur. On a qu'une envie c'est de faire perdurer ces émotions-là», a confié l’ancien lyonnais.
Mais l’ampleur de la tâche s'annonce relevée. Bien plus ardue que la saison dernière. Le tenant de la Coupe de France est tombé dans une poule périlleuse avec la Lazio Rome, le Celtic Glasgow mais aussi Cluj. «C’est un groupe différent. Il est beaucoup plus difficile, avec une équipe qui se dégage comme favori, la Lazio, et deux autres adversaires habitués des joutes européennes», a déclaré Julien Stéphan.
A commencer par la formation écossaise, premier adversaire des Rennais. Une équipe bien plus expérimentée avec de sérieux arguments. «C’est un adversaire qui truste les titres dans son championnat depuis plusieurs années, une équipe qui a l’habitude de jouer la Ligue des champions. Il y a beaucoup d’expérience dans ce club, d'internationaux aussi, donc c'est une très bonne équipe avec des arguments dans le domaine aérien, dans la dimension athlétique, a détaillé Stéphan. (…) Mais on a la chance de pouvoir les affronter chez nous, devant notre public, et on sait à quel point il nous a portés la saison passée au Roazhon Park», où le club breton n’avait pas concédé la moindre défaite (trois victoires, deux nuls).
Un soutien qui pourrait rebooster des Rennais qui connaissent un petit coup de moins bien. Après un départ pied au plancher en août, et notamment un succès contre le PSG, ils restent sur deux matchs sans victoire (une défaite, un nul). Mais rien d’alarmant, ni d’inquiétant à l’heure d’entamer cette nouvelle campagne. «C’est une autre compétition qui débute, particulière. On sait qu'en termes d'intensité, d'engagement c'est différent du championnat, a souligné le coach breton. (…) Je sens depuis le début de semaine une montée en puissance et une vraie volonté d'en découdre.» La même qui a permis à Rennes de faire des miracles ? Réponse jeudi à partir de 19h.
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Dernier entraînement avant le match face au @CelticFC. #AllezRennes #ToutDonner pic.twitter.com/nRDJB76Gu3— Stade Rennais F.C. (@staderennais) September 18, 2019