Sans club depuis son départ de West Ham (Angleterre), où il ne sera resté que six mois, Samir Nasri s’est engagé pour un an, avec option pour une année supplémentaire, avec Anderlecht. La présence de Vincent Kompany sur le banc des Mauves a été déterminante dans sa venue en Belgique.
Les deux hommes se sont côtoyés pendant de longues années du côté de Manchester City. Et le joueur formé à Marseille entend être le relais de Kompany sur le terrain pour encadrer les jeunes et transmettre son expérience dans une équipe où plus de la moitié de l’effectif a moins de 25 ans. «J’avais envie de rester en Europe dans un projet intéressant et différent pour moi, a confié, ce mardi, l’ancien Gunner. L’argent n’est pas la motivation, c’est plus le projet sportif, le fait de travailler avec un ami» avec la volonté de «servir d’exemple à la jeune génération».
La carrière de l’ancien international français (41 sélections, 5 buts) a pourtant été marquée par de nombreux écarts de conduite, mais aussi une suspension pour dopage. «J’ai fait des erreurs, j’ai un caractère bien trempé (...). C’est peut-être pour ça que vous avez vu des mauvaises choses sur Internet», a-t-il concédé lors de sa conférence de presse de présentation.
Mais à 32 ans, il jure ne plus être le même homme, notamment depuis la naissance de son premier enfant. «Le fait de de devenir papa, ça change pas mal un homme», a-t-il indiqué. Sur le plan sportif, Samir Nasri a pour ambition de ramener au sommet du football belge Anderlecht, club aux 34 titres de champion, qui a fini 6e et dernier des play-offs et qui est privé de Coupe d'Europe pour la première fois depuis 55 ans. «Mon objectif personnel et celui du club, c’est d’être champion, de retrouver la Ligue des champions», a affirmé Nasri. Il ne lui reste plus qu’à se mettre au travail.
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