Les choses sérieuses vont vraiment commencer pour l’équipe de France. Une nouvelle compétition va s’ouvrir, dimanche, pour Corinne Diacre et ses joueuses avec leur huitième de finale et le début des matchs à éliminations directes, où le moindre faux pas se paye cash.
Les Bleues aborderont ces rencontres à quitte ou double au sortir d’une phase de poules qui a laissé un sentiment plus que mitigé. Si elles ont réalisé un carton avec trois victoires et la première place de leur groupe, tout n’a pas été parfait. Loin de là. La manière n’a pas toujours été au rendez-vous, notamment face à la Norvège (2-1) et lors du dernier match contre le Nigeria (1-0) avec des succès arrachés grâce à des penalties.
Parfois brouillonnes, souvent en manque d’inspiration et beaucoup trop maladroites dans le dernier geste ou la dernière passe, les coéquipières d’Amandine Henry n’ont pas montré l’étoffe de futures championnes du monde. Par le passé, l’attaque a déjà souvent été l’un des grands maux des Bleues et elles ne sont pas à l’abri de voir leurs vieux démons ressurgir, alors que Gaëtane Thiney peine à rayonner depuis le coup d’envoi de ce Mondial et que Valérie Gauvin est très difficile à trouver.
Mais pas de quoi les affoler pour le moment. «Pourquoi on douterait ? Si on joue comme ça et qu’on gagne tous les matchs, je signe direct», a lâché la capitaine tricolore. «Même si on n’a pas tout fait parfaitement, l’essentiel est là», a réagi, de son côté, Viviane Asseyi. Et elles ne manquent pas de mettre en avant leur solidité défensive ainsi que le bloc équipe. «Il fait notre force, on va continuer à s’appuyer dessus», a insisté Griedge Mbock.
Vrai constat ou méthode Coué, elles ont néanmoins conscience qu’elles vont devoir élever leur niveau de jeu pour éviter une élimination précoce et une énorme désillusion. «Il faudra être encore meilleures, monter en puissance, mettre plus d’intensité dans les passes, plus de rythme», a confié Thiney. «Les matchs vont être de plus en plus dur, avec des rencontres à élimination directe qui vont obliger toutes les équipes à élever encore leur niveau, a ajouté pour sa part Mbock. Il faudra que cela soit notre cas». Comme les Bleus, en proie aux mêmes critiques en Russie, avaient su le faire l’année dernière.
Retrouvez la fin de l'entraînement des Tricolores, conclu par du renforcement musculaire des membres inférieurs #FiersdetreBleues pic.twitter.com/RVnVgWLi6A
— Equipe de France (@equipedefrance) 20 juin 2019