Continuer à jouer pour faire taire les racistes. C’est la solution que Paul Pogba a détaillé dans un entretien au quotidien The Times publié mardi.
«Quitter le terrain ? Tu veux jouer, tu veux marquer pour ton équipe. Et à la fin, ils (les agresseurs racistes) viendront et demanderont une photo», a ainsi expliqué le milieu de Manchester United, qui rappelle dans cet entretien qu’il a un jour offert son maillot de la Juventus Turin à un supporter qui avait émis des cris de singe à son encontre.
Pour rappel, en avril, son coéquipier en équipe de France, Blaise Matuidi et Moise Kean ont ainsi été la cible de cris de singe lors d’un match opposant la Juve, son ancien club, à Cagliari. Un phénomène malheureusement récurrent en Italie et dans le monde du ballon rond.
En France, le capitaine d’Amiens, Prince Gouano, avait quitté le terrain après avoir subi des insultes racistes. Les joueurs avaient cessé de jouer et le match n’avait repris qu’après que l’arbitre eut averti le public que le match serait arrêté en cas de nouvel incident.
Les règlements prévoient que l’arbitre a le droit d’arrêter un match en cas d’actes racistes dans un stade et même de l’interrompre définitivement s’ils ne cessent pas.