Elle a donné sa version des faits. Au cœur d’un imbroglio ces derniers jours, Clémence Calvin s’est expliquée, ce mercredi, sur les suspicions de soustraction à un contrôle antidopage à la fin du mois de mars lors d’un stage effectué au Maroc en compagnie de son mari.
Apparue très affectée par cette affaire, elle est revenue sur ce qu’elle a qualifié être «tout sauf un contrôle». «C’était d’une grande violence, une incompréhension», a confié la vice-championne d’Europe du marathon à Berlin en août dernier, détaillant les circonstances et la violence de ce contrôle qui s’est déroulé dans la plus grandes des confusions alors qu’elle était «dans la rue, à jouer avec des enfants» et son fils.
«Le contrôle ne semble pas correspondre aux règles. Personne n'a décliné sa qualité. Le soir-même, il y a eu du tambourinage aux portes, en disant ‘police française’ ou ‘gendarmerie française’», a précisé son avocat. A son retour en France, ce mercredi, Calvin s'est vue notifier par l’AFLD (Agence française de lutte contre le dopage) une suspension à titre provisoire pour «une soustraction un prélèvement d'échantillon», a indiqué son avocat.
Cette suspension remet en cause la participation de la Française, dimanche, au marathon de Paris, où elle espérait réaliser les minima pour les JO de Tokyo. Mais si elle n’a pas encore pris de décision, elle pourrait effectuer en référé devant le Conseil d’Etat pour être au départ. «Le marathon de Paris, si je dois le courir, je le courrais parce que je suis fière et forte. Je n’ai aucun doute sur moi, a lancé la jeune femme de 28 ans. Je suis quelqu’un d’intègre.»
#Athlétisme
Clémence #Calvin, suspendue à titre conservatoire :
"On cherche à m'écraser" pic.twitter.com/xjE53k9HG6— INFOSPORT+ (@infosportplus) 10 avril 2019