Il s’était fait connaître sur le Tour de France. Il s’est fait un nom sur Paris-Nice. Huit mois après sa 15e place sur la Grande Boucle, Egan Bernal a triomphé, ce dimanche, sur la course au soleil au terme de la dernière étape revenue à Ion Izaguirre.
Bien épaulé par ses coéquipiers de la Sky, le Colombien a résisté aux assauts de son compatriote Nairo Quintana, qui comptait 46 secondes de retard au général, pour devenir, à seulement 22 ans, le plus jeune vainqueur de l’épreuve depuis 1935 et s’affirmer comme l’une des grandes promesses du cyclisme mondial.
Vainqueur du Tour de l’avenir en 2017, Bernal, qui n’en est qu’à sa deuxième année au niveau mondial avec la formation britannique, a parfaitement géré les éléments et les conditions de course tout au long de la semaine pour ajouter une ligne à son palmarès après du Tour de Colombie et du Tour de Californie l’année dernière. «J’avais une grosse équipe avec moi, ce qui rend les choses beaucoup plus simples», a-t-il commenté. Ce succès en appelle d’autres.
Et il est surtout un bon présage à un mois et demi du début du Tour d’Italie, où il sera un prétendant à la victoire. «Il faut garder les pieds sur terre, il n »a que 22 ans. Il n’a pas de pression sur les résultats», a indiqué Dave Brailsford, patron de l’équipe Sky. «J’espère faire bien... Peut-être un top 3, un top 10, a confié, de son côté, Bernal. Je ferai de mon mieux, mais je n’ai que 22 ans, j’ai encore beaucoup à apprendre. C’est la première fois que je serai leader de l’équipe dans un grand tour.»
"I can’t believe that I just won Paris-Nice. It’s incredible for me. I... I just can’t believe it yet."@Eganbernal #ParisNice pic.twitter.com/RroNRZrlFl
— Team Sky (@TeamSky) 17 mars 2019