Si elle sera privée de Nikola Karabatic, l’équipe de France de handball qui fait son entrée en lice ce vendredi face au Brésil au Mondial 2019 peut compter sur d’autres cadres comme Valentin Porte, qui disputera sa septième grande compétition avec les Bleus.
Agé de 28 ans, le capitaine de Montpellier, passé par Chartres et Toulouse, s’est montré à la fois ambitieux mais aussi tempéré avant le début de la compétition en Allemagne. Véritable cadre en compagnie des Mickael Guigou, Luc Abalo, Luka Karabatic ou encore Cédric Sorhaindo, Valentin Porte vise le titre mais aussi, et surtout, une qualification directe pour les JO 2020.
Ce premier match face au Brésil est-il le plus important ?
Oui et non. Souvent le premier match est un peu brouillon. On a toujours eu l’habitude de monter en puissance. Je m’attends à la même chose. Mais pour éviter de se faire surprendre, il faudra bien entrer en lice face au Brésil qui est une équipe atypique car c’est différent de ce que l’on a l’habitude de jouer. Il faudra répondre présent et garder un niveau d’intensité très élevé pour se rassurer.
Disputer un Mondial de handball en Allemagne, qu’est-ce que ça représente ?
C’est le pays du handball. C’est différent de chez nous avec l’ambiance. Je ne connais pas vraiment donc on va découvrir ça. Il y aura une petite pression sur nous évidemment. Mais on est prêt, on a très bien travaillé. Je ne me fais pas trop de soucis sur le début de compétition. J’ai de bonnes sensations.
Je veux gagner les Jeux
Un troisième titre mondial d’affilée, ça représenterait quoi ?
Ce serait historique mais ça représenterait une qualification directe pour les Jeux Olympiques. Et ça, c’est mon objectif. Je veux y retourner et les gagner. Il n’y a que ça qui m’intéresse.
Cette équipe de France semble être en plein renouvellement. Comment la voyez-vous dans ce Mondial ?
Je la vois pleine de solutions, de talents. Parfois avec un peu de nonchalance et de relâchement mais c’est ce qui fait le charme de cette équipe. Tout ça réuni, c’est ce qui me fait dire que cette équipe fait partie des favoris de la compétition. Sans être la grande favorite mais on peut aller chercher quelque chose. Surtout que l’Allemagne chez elle, le Danemark aussi, seront très dangereux.
L’absence de Nikola Karabatic peut-elle être gênante ?
D’un point de vue psychologique, ça peut aider les équipes adverses. Mais ce sera à nous de prouver qu’on est capables d’être très bons sans Nikola.