Deux retours très attendus pour le début de la saison 2019 de tennis : Rafael Nadal et Andy Murray renouent avec la compétition à Brisbane à partir de lundi, avec l'Open d'Australie en ligne de mire (14-27 janvier), après une année 2018 hachée par les blessures.
Le N.1 mondial Novak Djokovic s'aligne lui à Doha au Qatar et pourrait retrouver le jeune russe Karen Khachanov (N.11) qui l'avait battu à Paris-Bercy, tandis que Roger Federer prend part à la Hopman Cup, exhibition mixte par équipes jouée à Perth, en Australie.
Reprise de l'entraînement pour Nadal
A l'autre bout de l'île-continent, Nadal va disputer à Brisbane son premier tournoi officiel depuis son abandon en demi-finale de l'US Open début septembre, terme d'une saison pourrie par les blessures au cours de laquelle il n'a disputé que neuf tournois.
Opéré de la cheville droite début novembre, l'Espagnol de 32 ans, N.2 mondial, a repris l'entraînement il y a deux semaines mais pense «être prêt à 100% pour l'Open d'Australie», qui débute le 14 janvier.
«Ça sera bien d'avoir quelques matchs d'abord mais je suis confiant d'arriver à Melbourne en bonne forme», a-t-il indiqué jeudi en marge du tournoi d'exhibition d'Abou Dhabi, qu'il dispute avant de se rendre en Australie.
A Brisbane, où il s'est imposé deux fois (2012, 2013), Andy Murray est en terrain connu.
«Cela m'a manqué de jouer ici et je vais essayer de donner le meilleur de moi-même», a déclaré jeudi l'Ecossais, en quête d'un second souffle plus de deux ans après son 3e et dernier titre en Grand Chelem.
Redescendu à la 256e place mondiale après une saison quasi-blanche marquée par une opération à la hanche, l'ancien protégé d'Amélie Mauresmo ressent «toujours une douleur» mais reste déterminé. «J'ai encore des objectifs à atteindre, même si je ne sais pas si j'en suis capable», estime Murray, qui n'a disputé que six tournois l'an dernier et a mis un terme à sa saison fin septembre.
Si son niveau de jeu après une si longue absence peut poser question, le quintuple finaliste de l'Open d'Australie aimerait enfin remporter ce tournoi après «avoir été si proche de le gagner».
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Novak Djokovic est lui bien installé sur son trône de N.1. Tombé à la 22e place mondiale fin mai après un début de saison poussif et une opération du coude début février, le Serbe a retrouvé sa place de leader à la faveur d'une fin de saison en boulet de canon, avec deux victoire en Grand Chelem (Wimbledon, US Open) et deux autres en Masters 1000 (Cincinnati, Shanghai).
Avec très peu de points à défendre jusqu'à Roland-Garros, il a donc un boulevard pour accentuer son avance (plus de 1500 points de plus déjà que son dauphin Nadal).
Le tournoi de Doha sera l'occasion pour le Serbe de se mettre en jambes avant l'Open d'Australie qu'il a déjà remporté six fois.
On jouera aussi en Inde, à Pune, mais sans le Croate Marin Cilic, qui a déclaré forfait en raison d'une douleur à un genou, conséquence d'une saison 2018 harassante qui l'a mené jusqu'à fin novembre et une victoire en Coupe Davis.