Vingt-cinq ans que l’équipe européenne est invaincue sur ses terres face aux Américains en Ryder Cup. Une statistique qui jouera peut-être dans l’esprit des acteurs lors de la 42e édition de la plus prestigieuse des compétitions de golf.
Il faut dire que sur le papier, le «Team USA», tenant du titre, fait figure d’épouvantail. Emmenés par Tiger Woods, Jordan Spieth, Justin Thomas, Bubba Watson ou encore l’éternel Phil Mickelson, les Etats-Unis ont de quoi faire peur. D’autant que sur les 12 joueurs qui composent cette formation, six figurent dans le Top 10 mondial.
Déjà en 2012...
«Oui, mais en golf, cela ne veut pas dire grand-chose», a rappelé l’ancien joueur français Thomas Levet. D’autant que si elle possède «moins» d’individualités, l’Europe s’est toujours considérée comme une équipe à part entière à la différence de ses adversaires.
«Nous avons toujours été les uns derrière les autres, a commenté Rory McIlroy, qui fera équipe cette année avec le vétéran Sergio Garcia ou encore l’Italien Francesco Molinari. Nous mettons nos égos de côté pendant cette semaine.» Ce qui a permis de réussir quelques jolis coups. Comme en 2012, à Medinah, lorsque l’Europe, alors menée, était parvenue à inverser la tendance lors de la dernière journée pour triompher (10-6). Alors pourquoi pas six ans plus tard…
.@McIlroyRory : « Nous mettons tous nos égos de côté. »
Morceaux choisis de la conférence des Européens ce matin avec @TheSergioGarcia @JonRahmpga @JustinRose99 #TeamEurope #RyderCup https://t.co/6xE5dOhkqS pic.twitter.com/CetgtKR4GP— ffgolf (@ffgolf) 26 septembre 2018