En direct
A suivre

Ligue des nations : des retrouvailles à ne pas gâcher pour les Bleus

L'équipe de France de football en liesse après avoir remporté le Mondial-2018 au détriment de la Croatie au stade Loujniki à Moscou, le 15 juillet 2018 [FRANCK FIFE  / AFP/Archives] L'équipe de France de football en liesse après avoir remporté le Mondial-2018 au détriment de la Croatie au stade Loujniki à Moscou, le 15 juillet 2018 [FRANCK FIFE / AFP/Archives]

Une défaite gâcherait la fête : les champions du monde français espèrent célébrer comme il se doit leur second sacre mondial, dimanche (20h45) face aux Pays-Bas pour leur retour au Stade de France, et repousser le souvenir amer des festivités inachevées sur les Champs-Elysées.

Après avoir repris par un match nul contre l'Allemagne jeudi (0-0), les hommes de Didier Deschamps, sacré comme joueur il y a 20 ans dans l'enceinte dionysienne, vont s'offrir un dernier tour d'honneur devant leur public, avant de tourner la page du Mondial russe.

«Les belles choses, on a envie qu'elles continuent à vie», livre le sélectionneur français. «Ce sera très fort émotionnellement, mais pour que la fête soit belle l'idéal est d'obtenir ce qu'on veut, c'est-à-dire gagner», poursuit «DD» le compétiteur.

Kylian Mbappé, Antoine Griezmann, Paul Pogba et les autres lanceront les réjouissances au coup d'envoi, à 20h45, et le spectacle se poursuivra au-delà du coup de sifflet final.

Aux environs de 22h45, le sélectionneur, son équipe technique puis les 23 champions du monde «seront présentés un à un, avant un grand tour d'honneur du stade avec le trophée de la Coupe du monde», selon la Fédération française de football.

Un spectacle son et lumières est prévu, animé notamment par le groupe Magic System dont une des chansons, «Magic in the air», a accompagné le parcours des Bleus en Russie.

Forfait contre les Pays-Bas, le capitaine Hugo Lloris et sa doublure dans les buts, Steve Mandanda, «déjeuneront avec leurs coéquipiers dimanche midi et seront au Stade de France le soir pour participer aux célébrations d'après-match», a indiqué à l'AFP l'encadrement des Bleus.

Parade express

Les joueurs de l'équipe de France, championne du monde en Russie, s'apprêtent à descendre les Champs-Elysées en bus impérial décapotable, le 16 juillet 2018    [Bertrand GUAY / AFP]
Les joueurs de l'équipe de France, championne du monde en Russie, s'apprêtent à descendre les Champs-Elysées en bus impérial décapotable, le 16 juillet 2018 [Bertrand GUAY / AFP]

Au-delà de la rencontre, comptant pour la Ligue des nations (nouveau tournoi de l'UEFA), les joueurs pourront communier avec leurs supporteurs, huit semaines après une parade sur les Champs-Elysées qui en avait frustré plus d'un.

Au lendemain de la finale gagnée contre la Croatie (4-2) à Moscou, les Bleus avaient été accueillis par une foule d'environ 300.000 personnes à Paris. Mais leur autobus à impériale avait descendu l'emblématique avenue parisienne au pas de charge, avant qu'ils ne soient longuement reçus à l'Elysée par Emmanuel Macron, suscitant l'incompréhension voire la colère de nombreux fans.

«On a trouvé que les festivités étaient passées très rapidement» en juillet, a témoigné samedi Antoine Griezmann, assurant que lui et ses partenaires auront «à coeur de faire un grand match» face aux Pays-Bas, avec une victoire à la clé «pour que la fête soit meilleure».

Pour ces grandes retrouvailles au Stade de France, Deschamps pourrait aligner une nouvelle fois les finalistes du Mondial-2018, mais avec Alphonse Areola dans les buts à la place de Lloris, comme jeudi à Munich.

Le sélectionneur est cependant resté flou sur ses intentions, confirmant seulement la titularisation d'Areola. «On verra demain» pour les autres, «je continue de réfléchir», a-t-il confié avant un entraînement disputé par l'ensemble des joueurs.

«C'est du passé»

Le sélectionneur des Pays-Bas Ronald Koeman (c) discute avec des membres de son staff lors d'une séance d'entraînement au Stade de France, le 8 septembre 2018 [FRANCK FIFE / AFP]
Le sélectionneur des Pays-Bas Ronald Koeman (c) discute avec des membres de son staff lors d'une séance d'entraînement au Stade de France, le 8 septembre 2018 [FRANCK FIFE / AFP]

Face à eux, les Pays-Bas vont tout faire pour gâcher la fête.

«Nous allons jouer contre le champion du monde, c'est toujours un peu spécial mais il faut aussi dire que c'est du passé», estime le sélectionneur Ronald Koeman, exhortant ses joueurs à «oser jouer au football».

Absente du dernier Mondial après avoir été finaliste en 2010 et troisième en 2014, l'équipe néerlandaise est certes en phase de reconstruction, mais elle a le potentiel pour perturber des Bleus qui ont souligné leurs difficultés sur le plan physique, jeudi soir en Allemagne.

Koeman peut compter sur ses «Anglais» Virgil van Dijk et Georginio Wijnaldum (Liverpool), ainsi que sur son trio «français» composé de Kevin Strootman (Marseille), Kenny Tete et Memphis Depay (Lyon), auteur d'un doublé jeudi en amical face au Pérou (2-1).

Tandis que les Bleus voudront faire perdurer le souvenir du Mondial russe, les «Oranje» tenteront d'en effacer un autre: celui de la cuisante défaite (4-0) subie lors de leur dernière visite au Stade de France, fin août 2017.

Au crépuscule de l'été dernier, Mbappé avait conclu ce festival offensif par son premier but sous le maillot bleu. Pour faire chavirer les 78.000 spectateurs espérés au Stade de France, le gamin de Bondy (Seine-Saint-Denis), candidat comme Griezmann au Ballon d'Or en fin d'année, voudra sans doute récidiver.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités