L’équipe de France n’est plus qu’à une marche de la finale de la Coupe du monde. Et pour l’atteindre, elle va devoir écarter, ce mardi 10 juillet, la Belgique, tombeuse du Brésil en quart de finale. Voici cinq raisons plus ou moins objectives de croire en la victoire des Bleus dans cette demi-finale.
Parce que la France a toujours battu la Belgique en Coupe du monde
L’équipe de France et son homologue belge se sont affrontées à deux reprises par le passé en Coupe du monde. Et à chaque fois, les Bleus se sont imposés. En 1938, les Tricolores ont éliminé les «Diables Rouges» en huitième de finale à Colombes (3-1). Il a fallu attendre près de cinquante ans avant que les deux nations ne se retrouvent ensuite dans un Mondial. C’était en 1986, au Mexique, avec une nouvelle victoire française dans la petite finale (4-2). En élargissant aux Championnats d’Europe, Français et Belges ont été rencontrés à l’Euro 1984 (succès français 5-0). Mais, dans le bilan général des confrontations, la France compte 24 victoires en 73 matchs pour 19 matchs nuls et 30 défaites.
Parce que la France a déjà gagné à Saint-Pétersbourg
Cette demi-finale entre la France et la Belgique va se jouer sur la pelouse du stade de Saint-Pétersbourg. Une enceinte que les Bleus connaissent bien. Les hommes de Didier Deschamps y ont disputé un match amical, en mars dernier, contre la Russie. Avec, à la clé, une victoire tricolore grâce à un doublé de Kylian Mbappé et une réalisation de Paul Pogba. Mais, depuis le début de la compétition, Hugo Lloris et ses coéquipiers n’y ont jamais joué, tout comme les Belges.
Parce que la France a Benjamin Pavard
Benjamin Pavard est un peu le porte-bonheur de cette équipe de France. En 29 matchs sous le maillot des Bleus, toutes catégories d’âge confondues (4 avec les U19, 15 en Espoirs et 10 avec les A), le défenseur de Stuttgart n’a encore jamais connu la défaite, avec un bilan de 24 victoires pour 5 matchs nuls. «On m’en parle un peu. C’est sûr que ça fait plaisir, a-t-il confié. J’espère que je vais arriver à 31.» C’est tout le mal qu’on peut lui souhaiter. Ainsi qu’à l’équipe de France, qui serait alors assurée d’un deuxième titre de championne du monde.
Parce que l’arbitre de la rencontre est Uruguayen
Andres Cunha. Ce n’est ni un joueur français, ni un joueur belge, mais l’arbitre de cette demi-finale, qui n’est autre qu’Uruguayen. Comme un air de déjà vu… En quart de finale, les Bleus avaient hérité d’un arbitre argentin après avoir éliminé l’Albiceleste en huitième de finale. Cette fois, Hugo Lloris et ses coéquipiers auront affaire à un arbitre Uruguayen, après avoir sorti la Celeste au tour précédent. L’histoire pourrait ainsi se répéter. Et puis, Andres Cunha (41), qui arbitre en Russie sa toute première Coupe du monde, a déjà dirigé les Bleus dans ce Mondial. C’était lors de leur entrée en lice et de leur succès face à l’Australie (2-1).
Parce qu’Olivier Giroud va enfin marquer
Quatrième meilleur buteur de l’histoire de l’équipe de France avec 31 buts, Olivier Giroud n’a toujours pas marqué dans cette Coupe du monde. Un mutisme qui n’est pas sans rappeler celui de Stéphane Guivarc’h, qui n’avait pas inscrit le moindre but en 1998. Ce qui n’avait pas empêché les Bleus d’être champions du monde. Un destin similaire ? «C’est vrai que si on gagne et que je marque pas, je n’en aurai rien à faire, je serai champion du monde, ce serait ma plus grande fierté», a-t-il déclaré. Mais il commence à trouver le temps long, lui qui n’a plus trouvé le chemin des filets depuis le premier match de préparation face à l’Irlande (2-0). Mais son heure est venue. Du moins, il le souhaite. «Je suis impliqué sur trois buts, mais c’est sûr que j’aimerais marquer, a-t-il indiqué. J’espère que mon tour viendra dès mardi.» Un vœu partagé par tous les Français.
Avant de partir pour Saint-Pétersbourg où ils affronteront la Belgique en demi-finale, les Bleus ont effectué une séance à huis clos qu'ils ont terminé par une opposition sur terrain réduit ! #FiersdetreBleus pic.twitter.com/okZASIcEQH
— Equipe de France (@equipedefrance) 9 juillet 2018