L'Argentine de Lionel Messi, qui s'est difficilement qualifiée après les phases de poule, s'est finalement écroulée en huitièmes de finale face aux Bleus (4-3).
Une défaite somme toute logique pour l'Albiceleste, peu convaincante depuis le début de la Coupe du monde, et qui se reposait énormément sur son joueur vedette, la «Pulga» (la «Puce») Messi.
Une albiceleste balbutiante
Comme contre l'Islande (1-1) et la Croatie (3-0), les vice-champions du monde étaient hésitants, victimes du placement incertain de leur superstar. Attaquant, ou meneur de jeu, sa position ambigue ne l'a pour autant pas permis de briller.
Et les autres joueurs argentins ont enchaîné les erreurs : celle de Rojo (qui entraînera le penalty), de Javier Mascherano, ou encore de Tagliafico, tous contraints à la faute pour stopper les courses fulgurantes des Bleus.
Le seul espoir de l'Argentine s'appelait aujourd'hui Angel Di Maria. Juste avant et juste après la mi-temps, c'est lui qui égalise et profite de la déviation de Gabriel Mercado pour prendre l'avantage à la 48e minute.
Mbappé à la hauteur de Pelé
Et si cette défaite était le dernier match de Leo Messi ? Après le troisième but des Bleus, tête baissée et mains devant les yeux, il semblait déjà pressentir la fin de sa carrière internationale. Au prochain mondial, Messi aura 35 ans. Sa participation reste donc incertaine.
Pour la France, c'est un scénario idéal qui s'est joué : l'équipe a été portée par les plus jeunes, dont les deux buteurs Benjamin Pavard et Kylian Mbappé. D'ailleurs, ce dernier rejoint un certain Pelé, le dernier joueur de 19 ans à avoir marqué un doublé dans un mondial. C'était en 1958.