Utilisée pour la première fois en Coupe du monde, l'assistance vidéo (ou VAR pour « video assistant referee ») a déja fait basculer le cours de deux matchs durant la compétition.
Après le penalty sifflé pour Griezmann contre l'Australie, elle a permis aux Suédois d'obtenir un penalty décisif, puisqu'ils l'ont emporté un but à zéro contre la Corée du Sud.
A la 62e minute, Kim Min-Woo a fauché Viktor Claesson dans la surface. Mais c'est seulement après avoir reçu confirmation qu'il y avait faute par l'arbitre assistant chargé de la vidéo que l'arbitre principal a indiqué le point de penalty.
Dans la foulée, Andreas Granqvist a transformé son tir quasiment sans élan, prenant à contre-pied le gardien coréen.
Lors de France-Australie, samedi, Griezmann était tombé sans la surface suite à un tacle de Risdon. Il avait fallu attendre deux minutes et le visionnage de l'action pour que l'arbitre décide d'accorder un penalty aux Bleus, transformé par Griezmann. La France l'avait emporté 2-1.
Si jusqu'à présent la vidéo a permis d'accorder deux penaltys légitimes, elle n'exclut pas totalement les débats sur l'arbitrage. Ainsi lors de Espagne-Portugal, un coup de coude de Diego Costa sur le défenseur portugais Pepe, sur l'action du but, avait été ignoré par l'arbitre, qui n'avait pas demandé à visionner l'action.