Présent dans le groupe A, celui du pays hôte, l’Egypte disputera en Russie la troisième Coupe du monde de son histoire après 1934 et 1990. Voici tout ce qu'il faut savoir sur les Pharaons.
Le sélectionneur
Hector Cuper est le sélectionneur de l’Egypte depuis 2015. Sélectionneur de la Géorgie entre 2008 et 2009, l’Argentin est surtout reconnu pour son travail au sein du club espagnol de Valence, avec qui il a connu deux finales de Ligue des Champions consécutives en 2000 et 2001 (défaites face au Real Madrid puis au Bayern Munich). À la tête de l’Egypte, il a atteint la finale de la Coupe d’Afrique 2017, perdue face au Cameroun.
La star de l’équipe
Mohamed Salah est le joueur incontournable de la sélection égyptienne. L’ailier droit qui évolue en Angleterre, au Liverpool FC (où il est un titulaire indiscutable). Son état de forme est tel qu’il est actuellement le meilleur buteur du championnat anglais. Auteur de trente-deux buts en cinquante-six sélection, il a été l’un des grands artisans de la qualification de l’Egypte avec cinq réalisations, dont les deux décisives face au Congo, permettant aux Pharaons d'empocher leur ticket pour la première Coupe du monde.
Le palmarès en Coupe du monde
L’Egypte n’a participé qu’à deux éditions de la Coupe du monde, en 1934 et 1990. Deux participations qui se sont soldées par des éliminations au premier tour.
Le surnom de l’équipe
Les joueurs de la sélection nationale égyptienne sont appelés les Pharaons.
Comment l'équipe s'est qualifiée
L’Egypte s’est qualifiée sans trembler en terminant en tête de son groupe de qualification à la Coupe du monde, devant l’Ouganda, le Ghana et le Congo.
Le onze de départ
El-Hadary – El-Muhamadi, Hegazi, Gabr, Fatih – Hamed, Said, Elneny – Salah, Warda, Hassan Trezeguet
Son groupe
L’Egypte a été placée dans le groupe A, en compagnie de la Russie, de l’Uruguay et de l’Arabie Saoudite.
Ce que l’équipe peut espérer
Emmenée par Mohamed Salah, l’Egypte peut ambitionner de sortir des groupes et ainsi accéder aux huitièmes de finale, pour la première fois de son histoire. L’expérience d’Hector Cuper, et l’homogénéité du groupe A (seule l’Uruguay semble au-dessus de ses concurrents) peuvent leur permettre d’atteindre ce résultat qui serait historique.