S’il n’a rien perdu de son humour, dont il a encore une fois très largement usé, samedi, lors de la journée des Enfants, Novak Djokovic est désespérément à la recherche de son meilleur tennis depuis bientôt deux ans et son sacre à Roland-Garros en 2016.
Son dernier titre majeur à ce jour. Une longue et interminable déliquescence qui lui a valu de tomber à la 22e place mondiale au moment de s’attaquer, ce lundi, au Brésilien Rogerio Dutra Silva pour son entrée dans le tournoi. Et qui jette un voile épais sur ses ambitions sur la terre battue parisienne, qu’il a quittée en quarts de finale l’année dernière.
La première partie de saison de l’ancien n°1 mondial n’incite guère à l’optimisme entre des résultats quelconques et une opération du coude. Même ses retrouvailles avec son mentor Marian Vajda, mi-avril, tarde à porter leurs fruits avec des éliminations au 3e tour à Monte-Carlo, puis au 2e tour à Barcelone et Madrid. Sa demi-finale à Rome, où il a été battu par Rafael Nadal, a néanmoins fait naître l’espoir de voir le Serbe briller dans la capitale.
En même temps que la méfiance de Nadal, qui lance également, ce lundi, sa quête d’une onzième Coupe des Mousquetaires. «Novak est l’un des plus grands joueurs de l’histoire de ce sport, a rappelé l’Espagnol. (…) Il fait partie, sans aucun doute, des candidats au titre.» Que les deux rivaux pourraient se disputer en finale le 10 juin prochain.
#Rafole or #Nolafa? Haha @RafaelNadal pic.twitter.com/WPYHd5uyjz
— Novak Djokovic (@DjokerNole) 26 mai 2018