Helenio Herrera, Luis Fernandez, Gérard Houllier, Zinedine Zidane et Rudi Garcia ? Le coach olympien peut entrer, ce mercredi soir, dans le cercle très fermé des entraîneurs français vainqueurs d’une Coupe d’Europe.
Une issue que peu de personnes auraient imaginée il y a quelques mois. Car son aventure marseillaise aurait pourtant pu prendre fin en septembre dernier, moins d’un an après son arrivée. Le club olympien est plongé dans une mini crise après la déroute à Monaco (6-1) et la claque reçue au Vélodrome contre Rennes (1-3). Ce soir-là, des «Garcia démission» ont été entonnés par certains supporters.
Mais, dans la tempête, le natif de Nemours a su trouver les solutions et opérer les changements nécessaires pour redresser la barre avec des choix payants aussi bien tactiques (passage du 4-3-3 en 4-2-3-1) que dans son management. Il s’est appuyé sur un nouveau dur, composé de Dimitri Payet, Adil Rami, Luiz Gustavo, Florian Thauvin ou encore Rolando, tout en impliquant un maximum de joueurs et maintenant l’ensemble de son groupe son pression.
«Il rend tout le monde concerné. C'est sa marque de fabrique et il a prouvé à tout le monde que ça marche. Tout le groupe est impliqué et tout le monde se sent important dans l’effectif», a assuré Morgan Sanson. Le discours et la mentalité de gagnant de l’ancien entraîneur de Lille et la Roma font également l’unanimité au sein du vestiaire. «Il a réussi à nous inculquer cette culture de la gagne et le goût de l’effort», a insisté Adil Rami. Un état d’esprit qui n’est pas sans rappeler celui de… Diego Simeone.
Les Olympiens sont arrivés à destination pic.twitter.com/jIvehYtduH
— Olympique de Marseille (@OM_Officiel) 15 mai 2018