Peter Sagan a remporté, ce dimanche, la 116e édition de Paris-Roubaix (257 km). Le champion du monde s'est imposé au sprint sur le vélodrome de Roubaix devant le champions de Suisse Silvan Dillier.
Il a vaincu ses démons sur l’Enfer du Nord. Trop souvent abonné aux désillusions avec seulement un top 10 en cinq participations (6e en 2014). Mais Peter Sagan a forcé son destin, hier, pour dompter les 29 secteurs pavés de Paris-Roubaix et enfin triompher sur la reine des classiques, marquée par l’arrêt cardio-respiratoire du Belge Michael Goolaerts, dont le pronostic vital est engagé.
Déterminé à graver son nom au palmarès, le Slovaque est passé à l’action à 55 km de l’arrivée. Une accélération qui a laissé sans réaction ses principaux concurrents, dont le vainqueur sortant Greg Van Avermaet. Seul le champion de Suisse, Silvan Dillier, échappé de la première heure, est parvenu à rester dans sa roue.
Et, dans un final indécis à l’entrée sur le vélodrome, Sagan est parvenu à faire la différence au sprint pour décrocher le deuxième «monument» de sa carrière (Tour des Flandres en 2016) et devenir le premier coureur vêtu du maillot arc-en-ciel de champion du monde à s’imposer à Roubaix depuis Bernard Hinault, en 1981. «J’ai eu la chance avec moi cette année, a-t-il confié. J’ai attaqué au bon moment et j’ai pu tenir jusqu’à l’arrivée.» Pour entrer un peu plus dans la légende.
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— Peter Sagan (@petosagan) 8 avril 2018