Dans une rencontre enfin serrée et disputée, l’équipe de LeBron James s’est imposée face à celle de Stephen Curry (148-145). James a été élu meilleur joueur de la rencontre.
La NBA avait décidé, pour cette édition 2018 disputée à Los Angeles, de changer de formule. Après plusieurs décennies de confrontations entre conférences (Est contre Ouest), c’est cette fois les deux joueurs qui récoltaient le plus de votes lors de la sélection, LeBron James et Stephen Curry, qui choisissaient leurs équipes parmi les joueurs sélectionnés par le public.
Une nouveauté qui semble avoir porté ses fruits, alors que ces dernières saisons, le All Star Game n’était plus qu’une démonstration offensive, sans aucune intensité ni rivalité entre les deux équipes.
Il en fut tout autrement la nuit dernière dès le début de la rencontre, en témoigne la défense mise en place par les deux équipes, obligeant les arbitres à sévir à plusieurs reprises. Rapidement, le score prend de l’ampleur, mais l’intensité défensive reste plus élevée que d’ordinaire.
C’est finalement l’équipe de LeBron James qui a pris le dessus sur celle de Stephen Curry (148-145), notamment grâce à la prestation très complète (29 points, 10 rebonds et 8 passes) de celui qui sera désigné MVP (meilleur joueur) de la rencontre.
La veille, lors de la soirée des concours, le meneur rookie (joueur de première année) du Jazz d’Utah Donovan Mitchell avait remporté le «dunk contest», en s’imposant en finale face à Larry Nance Jr.
L’arrière des Suns de Phoenix, Devin Booker a pour sa part remporté le concours de tirs à trois points, battant au passage le record du nombre de panier inscrit.
Enfin, Spencer Dinwiddie, meneur des Nets de Brooklyn, a remporté le «Skills Challenge», un concours d’adresse opposant des joueurs intérieurs, et des extérieurs.
Le All Star Game s’était ouvert dès vendredi avec le «Rising Star Challenge», un match mettant aux prises les joueurs de premières et deuxièmes années répartis dans deux équipes, l’une composée de joueurs américains, l’autre composée de joueurs internationaux.
Une rencontre survolée par les jeunes joueurs internationaux (155-124), visiblement désireux de démontrer leur supériorité sur celles de leurs homologues américains. Le jeune meneur français, Franck Ntilikina, participait à la fête (6 points, 5 passes, 4 rebonds).