Avant la rencontre, ils étaient peu nombreux à parier sur eux. Et pourtant, les Philadelphia Eagles ont su déjouer les pronostics en battant dimanche au bout du suspense les New England Patriots (41-33) lors du Super Bowl.
Après avoir si souvent ramené son équipe du diable vauvert, le quarterback Tom Brady n'est pas parvenu à reprendre la main en toute fin de match, perdant le ballon lors d'une phase offensive décisive.
Tout semblait pourtant écrit pour que New England, mené plus des trois-quarts de la rencontre, signe une nouvelle performance historique et marche à nouveau sur son adversaire, comme il l'avait fait l'an dernier après avoir été menés 28-3 dans le troisième quart-temps face à Atlanta, pour l'emporter 34-28 en prolongation.
Porté par Tom Brady, les Patriots, déjà vainqueurs de cinq Super Bowl, étaient mêmes brièvement passés devant pour la première fois de la rencontre (33-32), à 9 minutes du coup de sifflet final.
Mais les Eagles ont tenu bon, jouant crânement leur chance comme ils l'avaient fait durant toute la rencontre. Après avoir passé la soirée à tourner autour de Tom Brady, la défense de Philadelphie, l'une des plus efficaces de la NFL, a fini par l'atteindre à plusieurs reprises en fin de partie.
Sur la dernière action du match, une nuée de défenseurs s'est abattue sur le tight end Rob Gronkowski, qui tentait de réceptionner une passe de la dernière chance dans l'en-but, détournant le ballon de ses mains.
C'est le premier titre de Philadelphia depuis la création du Super Bowl (1967), après deux finales perdues en 1981 et 2005, cette année là contre les Patriots, sur le fil (24-21).