Chaque semaine, CNews Matin propose avec #NBASundays de décrypter le duel du dimanche soir en NBA, accessible en France en prime time sur NBA League Pass et sur beIN Sports.
La constance est un problème commun aux Raptors de Toronto et aux Washington Wizards. Match après match, il est difficile de savoir à quoi s’attendre quand ces deux équipes se présentent sur le parquet depuis le début de saison. Chacune victorieuse de quatre de leurs cinq derniers matches (en date du 17/11/2017), Toronto et Washington occupent actuellement les 3e et 4e place respectivement au sein de la conférence Est.
Ces deux équipes possèdent plusieurs points communs, à commencer par une paire de joueurs extérieurs – Kyle Lowry et DeMar DeRozan d’un côté, John Wall et Bradley Beal de l’autre – sur laquelle repose l’essentiel du jeu offensif et/ou défensif. Ainsi qu’un intérieur un peu «vieille école» (comprendre un pivot qui ne shoote pas à trois points) – Jonas Valanciunas à Toronto et Marcin Gortat à Washington – qui patrouille la raquette. L’objectif de ces deux clubs est clair : se qualifier pour les playoffs et tenter d’être le club qui parviendra, enfin, à détrôner les Cavaliers de Cleveland au sein de la conférence Est (Boston semble bien mieux armé que n’importe quelle équipe, soit dit en passant). Mais pour y parvenir, ces clubs ont encore énormément de progrès à faire.
Les NBA Sundays, présentés par NBA 2K18, sont à suivre en direct, le dimanche, à partir de 21h30 sur NBA League Pass et beIN Sports.
Ce qu’il faut savoir sur les Raptors
Pas plus tard que la semaine dernière, nous avons exposé certains points forts et points faibles de l’équipe avant leur rencontre, et défaite, face à des Celtics pourtant privés de Kyrie Irving. Qu’est-ce qui a changé depuis ? Pas grand-chose. Si ce n’est que Kyle Lowry semble retrouver un peu d’adresse aux tirs ces derniers matches après un début de saison inquiétant.
Toronto continue d’afficher une efficacité redoutable en attaque, meilleure que celle des Rockets. Défensivement, il reste énormément de travail à produire (18e de la ligue, ce qui est insuffisant). Heureusement pour les Raptors, leur banc, qui était pourtant un sujet d’inquiétude avant le début de saison après les départs de plusieurs joueurs clefs comme Cory Joseph et P.J. Tucker, se montre étonnement à la hauteur. C.J. Miles est un tueur derrière la ligne des trois points, Pascal Siakam a réalisé des progrès manifestes, notamment balle en main, Delon Wright et Fred VanVleet sont solides à l’arrière, et OG Anunoby – qui a signé sa meilleure sortie offensive récemment dans une victoire sur le parquet des Rockets - …
OG Anunoby is up to a career-high 14 points.@Raptors increase their lead in the 4th on @NBATV. #PlayersOnly pic.twitter.com/rtaxUogoGo
— NBA (@NBA) 15 novembre 2017
… offre ce qu’il faut de défense et d’adresse (41,7% à trois points) aux tirs pour permettre à l’équipe de ne pas prendre l’eau quand les remplaçants sont sur le terrain. Pour Toronto, l’urgence est de savoir mieux finir les matches. Les Raptors ont des difficultés à remporter les matches serrés cette saison. La raison ? Comme d’habitude avec les Raptors, le jeu en isolation, quand bien même il est pratiqué par un joueur aussi talentueux que DeMar DeRozan, n’est pas toujours idéal pour produire un tir de qualité. La preuve la semaine passée face aux Celtics.
Jaylen Brown's elite defense on DeMar DeRozan seals the win for the #Celtics! pic.twitter.com/YP5OErsRVs
— NapBot (@napbot) November 13, 2017
Les Raptors ont montré une réelle envie de développer leur jeu collectif depuis le début de saison, et cela devrait porter ses fruits au fur et à mesure que les bons réflexes seront installés. Et si Kyle Lowry retrouve son niveau de jeu de la saison passée, Toronto ne devrait pas avoir trop de mal à s’installer dans le trio de tête de la conférence Est.
Ce qu’il faut savoir sur les Washington Wizards
Washington a démarré l’année avec de grandes ambitions. Pas plus tard que le 4 novembre dernier, Bradley Beal annonçait fièrement qu’il pensait que les Wizards étaient la meilleure équipe à l’Est. «J’ai confiance en moi et mon équipe (…) et sur ce que nous sommes capables d’accomplir», clamait le joueur qui est allé jusqu’à affirmer que Washington était la principale menace à l’hégémonie des Cavaliers au sein de la conférence. Une marque de confiance très touchante, mais que les résultats de l’équipe ne permettent pas, pour le moment, de soutenir.
John to Brad #WizHeat on @NBCSWashington pic.twitter.com/ZCYnmIRoqI
— Washington Wizards (@WashWizards) 16 novembre 2017
Bizarrement, les Wizards ont un peu les mêmes problèmes que la saison passée. Leur cinq majeur est un des meilleurs de la ligue, tandis que leur banc est à la traîne. Il n’y a pas grand-chose à redire à propos de John Wall, Bradley Beal, Marcin Gortat, Markieff Morris et Otto Porter Jr., un effectif ultra-efficace en attaque comme en défense. Le banc est moins un problème que l’an dernier, notamment grâce à l’explosion de Kelly Oubre Jr. qui ne cesse d’impressionner depuis le début de saison. Mais cela ne sera pas suffisant une fois en playoffs.
BIG shot from KO!#WizHeat on @NBCSWashington pic.twitter.com/ZYNY8YmLhO
— Washington Wizards (@WashWizards) 16 novembre 2017
Vainqueur des Raptors le 6 novembre dernier derrière les 38 points de Beal, les Wizards abordent ce duel face à Toronto en pleine confiance après une série de quatre victoires consécutives (cinq s’ils battent le Heat à domicile ce vendredi soir). Défensivement, Washington a les moyens de freiner Toronto, notamment en utilisant John Wall pour empêcher Kyle Lowry de se mettre en rythme.
Les Wizards sont ambitieux, et c’est une bonne chose. Mais, comme les Raptors, le chemin est encore long s’ils souhaitent véritablement être en mesure d’inquiéter sérieusement les Cavaliers, et même les Celtics.