L’équipe de France se déplacera le 14 novembre prochain à Cologne pour affronter l’Allemagne. Un véritable test grandeur nature à tout juste sept mois du coup d’envoi de la Coupe du monde 2018 face au champion du monde en titre.
Ce match amical pourrait permettre d’en savoir un peu plus sur les possibles ambitions des Bleus en Russie, où ils sont présentés comme favoris au même titre que les Allemands, les Brésiliens et les Espagnols. Ce statut peut paraître exagéré au regard de la campagne en demi-teinte réalisée par les protégés de Didier Deschamps et ponctuée par une énième prestation laborieuse face à la Biélorussie (2-1).
Et le sélectionneur tricolore est conscient des difficultés et du retard de son équipe, qui peine à se montrer convaincante et ne semble pas avoir progressé depuis l’Euro 2016. «J’aurais l’air malin de prétendre que nous allons nous imposer. Deux nations européennes et une sud-américaine ont de l’avance sur nous», a-t-il reconnu en faisant référence à la Mannschaft, la Roja et le Brésil. Mais il aurait aussi pu citer la Belgique ou encore le Portugal.
Mais si les vice-champions d’Europe sont placés parmi les prétendants à la victoire finale, c’est avant tout en raison du potentiel de cette équipe avec des joueurs qui évoluent, pour la plupart, dans les plus grands clubs européens, ainsi qu’une force offensive jalousée par la majorité des nations même si elle n’a toujours pas trouvé la bonne carburation. Ce qui permet aux Tricolores d’envisager d’aller loin l’été prochain. «J’ai envie de faire mieux qu’il y a quatre ans au Brésil (quarts de finale, ndlr), a confié Olivier Giroud. On a l’équipe pour avoir cette ambition.» Elle a huit mois pour se mettre en ordre de marche.
Des images rares du vestiaire AVANT le match d'hier...#FiersdetreBleus pic.twitter.com/xXlrB6supz
— Equipe de France (@equipedefrance) 11 octobre 2017