A moins d’un soudain et peu probable effondrement de Monaco lors des trois dernières journées de Ligue, le PSG ne décrochera pas, cette saison, un 5e titre de champion de France consécutif.
Condamné à un sans-faute jusqu’à la fin de la saison pour espérer continuer de régner, le club de la capitale a sans doute perdu toutes ses chances de sacre, dimanche soir, à Nice (3-1). S’il ne peut être le seul pointé du doigt, Unai Emery a une grande responsabilité dans cet échec.
Intronisé l’été dernier à la place de Laurent Blanc, qui restait sur deux triplés consécutifs (Championnat, Coupe de France, Coupe de la Ligue), le coach basque avait été nommé pour permettre à Paris de passer un cap tant sur le plan du jeu qu'en terme de résultats. Et le pari est manqué.
Dans l’Hexagone, l’ancien entraîneur du FC Séville devra se contenter au mieux d’un doublé Coupe de la Ligue-Coupe de France, en cas de victoire en finale face à Angers (27 mai). Mais Emery était surtout attendu sur la scène européenne.
Triple vainqueur de la Ligue Europa, il devait permettre aux Parisiens d’enfin passer l’obstacle des quarts de finale de la Ligue des champions, fatal à l’ancien sélectionneur des Bleus. Et il a également échoué.
Quatre matchs pour sauver sa peau
Une élimination en 8e de finale face au FC Barcelone aurait pu lui être pardonné, mais pas dans ces conditions avec l’humiliation subie au Camp Nou (6-1) toujours en travers de la gorge des dirigeants. La gestion de certains joueurs et le jeu pratiqué par son équipe font aussi débat.
Il reste désormais quatre matchs à Unai Emery pour sauver sa peau et se voir offrir une chance de rester sur le banc parisien. S’il n’est pas déjà trop tard. En Italie, la Roma serait en tout cas prête à l’accueillir.