L'Olympiakos le Pirée, vainqueur des deux éditions précédentes, ne participera pas au Final Four de l'Euroligue messieurs de basket, après sa défaite face au Real Madrid (69-83), vendredi dans le 5e et dernier match de leur quart de finale.
L'Olympiakos ne deviendra pas le premier club à réussir le triplé depuis le grand Split, trois fois victorieux en 1989, 1990 et 1991.
Club le plus titré en C1 (8 victoires), le Real Madrid ira au Final Four de Milan, du 16 au 19 mai, avec l'ambition d'être sacré pour la première fois depuis 1995.
Il sera opposé en demi-finale à son grand rival national, le FC Barcelone, qui avait disposé en trois manches de Galatasaray.
La seconde demie mettra aux prises deux autres bastions du basket européen : le Maccabi Tel-Aviv, qui a sorti en quatre matches Milan, et le CSKA Moscou, qui n'a laissé aucune chance au Panathinaïkos Athènes (74-44) vendredi dans le match 5.
La pérennité du club moscovite dans cette compétition est assez incroyable. Depuis la création sous sa forme actuelle de l'Euroligue, en 2002, le CSKA n'a manqué que deux fois le rendez-vous du Final Four, en 2002 et 2011.
A Milan, il visera une septième couronne continentale, la dernière remontant à 2008.
Le Real et le CSKA ont chacun fini par faire prévaloir l'avantage du terrain. Dans la revanche de la finale de l'an passé, le club espagnol a confirmé qu'il était peut-être le principal prétendant au titre cette année.
Les Madrilènes jouent un basket enlevé et disposent d'individualités de génie, comme Sergio Llull (20 points) et Rudy Fernandez (15 pts), encore décisifs vendredi.
Comme tout au long de la série, l'Olympiakos s'est battu vaillamment dans ce dernier match, mais son leader Vassilis Spanoulis (19 pts) n'a pu produire l'étincelle qui en avait fait un héros ces deux dernières années.
Contre le Panathinaïkos, qui pour la deuxième année consécutive ne sera pas dans le dernier carré, le CSKA a fait cavalier seul. Les Grecs, trahis par leurs joueurs cadres, n'ont jamais été dans le rythme du match.
Le club athénien a buté d'entrée sur la taille et la puissance physique des Russes, parfaitement incarnée par l'intérieur Sasha Kaun (18 points, 9 rebonds). La défense moscovite a ensuite interdit tout esprit de rébellion au Pana.