Le 22e Open GDF SUEZ se déroule du 25 janvier au 2 février prochain au Stade Pierre de Coubertin, à Paris. Depuis sa création en 1993, le tournoi, qui se classe parmi les vingt premiers au monde, est devenu un évènement incontournable du circuit. Retour sur les sept plus grands moments de ce rendez-vous majeur du tennis féminin.
1. 1993 : un tournoi bien-né...
La première édition se déroule en 1993 au Zénith de Paris. Les organisateurs réussissent un coup de maître en s’assurant la présence de Monica Seles et de Martina Navratilova. Les deux championnes se retrouvent logiquement lors d’une finale d’anthologie remportée au tie-break du troisième set par Navratilova. Séduite par ce nouveau rendez-vous parisien, l’Américaine de 36 ans, revient l’année suivante, au Stade Coubertin cette fois-ci, pour signer une doublé. Un tournoi de légende est né...
2. 1996 : Julie Halard-Decugis, première de cordée
Finaliste malheureuse de la 2e édition face à Martina Navratilova, Julie Halard-Decugis devient la première Tricolore à remporter l’Open GDF Suez, en s’imposant en finale face à la Croate Iva Majoli. C’est le premier grand titre de celle qui se hissera par la suite jusqu’au septième rang mondial. Avec cette victoire, elle ouvre la voie à ses compatriotes Mary Pierce (1998), Nathalie Tauziat (2000) et bien sûr Amélie Mauresmo (2001, 2006 et 2009) qui la rejoindront par la suite au palmarès de l’épreuve.
3. 1999 : Une « inconnue » prénommée Serena
Ce pourrait être l’objet d’un quizz : où Serena Williams a-t-elle ouvert son formidable palmarès ? A l’Open GDF Suez, bien-sûr ! En 1999, à seulement 17 ans, l’Américaine, encore méconnue du public français, remporte le premier titre de sa carrière en éliminant quatre Françaises à la suite. Après avoir sorti successivement Nathalie Tauziat, Julie Halard-Decugis et Nathalie Dechy, elle s’impose en finale face à une certaine Amélie Mauresmo, que la France vient aussi de découvrir quelques semaines plus tôt après qu’elle ait atteint à la surprise générale la finale de l’Open d’Australie.
4. 2002 : Bis Repetita pour la famille Williams
Trois ans après la victoire de sa sœur cadette, Venus Williams frappe elle aussi un grand coup pour sa première participation à l’Open GDF Suez. A vingt-deux ans, elle s’offre le vingt-troisième titre de sa carrière en s’imposant au Stade Pierre de Coubertin, après avoir triomphé d’Amélie Mauresmo en demi-finale puis de la Serbe Jelena Dokic en finale. Grâce à cette victoire, Venus Williams s’empare deux semaines plus tard de la place de numéro un mondiale pour la première fois de sa carrière.
5. 2009 : les larmes d’Amélie
« Je ne savais pas si j’allais pouvoir revivre des moments comme ça». Ce 15 février 2009, les spectateurs de Coubertin partagent les larmes d’Amélie Mauresmo, qui vient de décrocher son troisième titre à l’Open GDF Suez après une finale palpitante face à la Russe Elena Dementieva. Tombée au 24e rang mondial, la Française n’a plus soulevé un trophée depuis deux ans. Ce 25e titre n’aura malheureusement pas de lendemain puisque l’ex-numéro un mondiale annonce sa retraite quelques mois plus tard. La France perd une championne au charisme extraordinaire mais le tournoi, dont elle devient co-directrice deux ans plus tard, gagne une formidable ambassadrice…
6. 2011 : Maman Kim de nouveau à la une
Le 11 février 2011, Coubertin est le centre de la planète tennis. En battant Jelena Dokic en quart de finale, Kim Clijsters s’assure mathématiquement de retrouver la place de numéro un mondiale. Elle est devient ainsi la première maman de l’histoire du tennis à occuper ce rang. Un incroyable come-back pour la Belge qui a mis entre parenthèses sa carrière pour donner naissance à sa petite Jada trois ans plus tôt. Trois semaines après son sacre à l’Australian Open, Kim Clijsters ne marque le pas qu’en finale, où elle s’incline face à la Tchèque Petra Kvitova.
7. 2013 : la révélation « Kiki »
En cette année 2013, le public de Coubertin est prêt à encourager jusqu’au bout Marion Bartoli, finaliste malheureuse de l’édition 2012. Mais c’est une autre Française, qui va mettre le feu aux tribunes. Bénéficiaire d’une wild card en raison de son modeste 87e rang mondial, Kristina Mladenovic, enflamme le tournoi après ses victoires sur l’Allemande Julia Görges (n°19), la Belge Yanina Wickmayer (n°22) et la Tchèque Petra Kvitova (n°8). « Kiki » ne s’arrête qu’en demi-finales, coupée dans son élan par la future gagnante, l’Allemande Mona Barthel.
2014 : l’année de Maria ?
Entre Maria Sharapova et l’Open GDF Suez, c’est une histoire d’amour faite de rendez-vous manqués. Assignée dans sa chambre d’hôtel parisienne en 2005 en raison d’un virus, la Russe est obligée de renoncer à la dernière minute à l’édition 2011 en raison d’une bronchite. En 2012, attendue en guest-star, elle se fait sortir en quart de finales par à l’Allemande Angélique Kerber, future lauréate. Après un deuxième semestre 2013 passé à l’infirmerie, Maria Sharapova revient donc à Paris avec l’appétit décuplé. Elle vient d’embaucher un coach réputé, Sven Groeneveld et travaille même avec un kiné français : Jérôme Bianchi. Objectif : s’imposer à Paris, qui demeure le seul grand titre à manquer à son fabuleux palmarès.
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