C’était écrit. Cristiano Ronaldo a décroché ce lundi 13 janvier le deuxième Ballon d’or de sa carrière.
Favori, le Portugais, en pleurs au moment de la remise du trophée, devance Lionel Messi, quadruple tenant du titre, et Franck Ribéry. Si le Bavarois a trusté tous les titres avec son club en 2013 (Bundesliga, Coupe d’Allemagne, Ligue des champions, Supercoupe d’Europe et Mondial des clubs), CR7 s’est vu récompenser pour son extrême efficacité.
Un monument national
Le galactique du Real Madrid n’a gagné aucun titre en 2013. Et pourtant, il a marqué les esprits en trouvant le chemin des filets 69 fois en 59 matchs.
Véritable monument au Portugal, le joueur de 28 ans, originaire de l’île de Madère, a d’ailleurs qualifié les siens pour le Mondial au Brésil en inscrivant tous les buts de son équipe lors du barrage contre la Suède (1-0, 2-3) en novembre dernier. Une performance qui a été décisive dans son sacre, alors que les votes étaient déjà clos (la Fifa avait prolongé les votes de 15 jours).
Formé au Sporting Lisbonne, Ronaldo a eu le droit à un musée dédié à sa carrière à Funchal, et sera bientôt fait «grand officier de l’Ordre de l’Infant Dom Henri» (Légion d’honneur). Preuve qu’il est entré dans le cœur des Portugais comme son illustre prédécesseur, Eusebio, décédée le 5 janvier dernier et Ballon d’or en 1965. Comme un passage de témoin entre deux joueurs hors norme.