C’est un nouveau chapitre de son histoire que peut écrire samedi le PSG Handball.
Déjà sacré champion de France pour la première fois, le club de la capitale peut s’offrir samedi à Bercy un doublé inédit avec la Coupe de France. Un bien dont s’est fait la propriété Montpellier à onze sur les 13 dernières éditions, alors que Luc Abalo court toujours après. L’occasion ne pouvait donc pas mieux tomber pour l’ailier parisien pour y remédier.
Pensiez-vous que votre retour en France serait couronné de succès aussi rapidement ?
J’ai décidé de quitter l’Espagne pour revenir en France, mais j’étais un peu dans l’inconnu en m’engageant avec le PSG Handball. J’ai dû me réhabituer à de nouveaux adversaires, de nouvelles équipes. Mais les résultats ont été au rendez-vous et je ne peux qu’être satisfait.
Aviez-vous entièrement confiance au projet du PSG Handball au moment de vous engager ?
Au fond de moi, j’étais persuadé qu’on allait faire de belles choses, même si en début de saison je ne nous n’imaginais pas remporter le championnat. Il est rare pour une nouvelle équipe de gagner aussi vite.
Il faut avouer aussi que l’affaire des paris a affaibli Montpellier, même s’ils ont su reprendre par la suite.
Comment expliquez-vous que la mayonnaise ait pris aussi vite ?
Il n’y a pas de secret : c’est le travail. On a passé vraiment beaucoup d’heures à s’entraîner et à répéter les gammes. Mais il ne faut pas se voiler la face, ce sont aussi les qualités individuelles qui ont fait la différence.
Quand vous êtes-vous rendu compte que vous étiez au-dessus du lot ?
On essaie de ne pas se dire ce genre de choses. C’est toujours bon de se dire qu’on est imbattable et tout ce qu’on veut. Mais il faut aussi savoir rester humble et garder la tête sur les épaules. L’excès de confiance n’est pas toujours bon pour une équipe. Avant un match, on se dit toujours qu’on peut perdre. Ça nous motive.
Surtout qu’au fil de la saison, les équipes devenaient surmotivées à l’idée de vous battre…
Exactement. A chaque rencontre, on était opposé à des équipes qui voulaient faire tomber le PSG.
Vous avez décroché le titre de champion dès la première année. Mais le meilleur est peut-être encore à venir ?
On est qu’au début de l’histoire. On doit maintenant viser plus haut. Et je parle évidemment de la Ligue des champions. Moi je vois à court terme et, dès l’année prochaine, il faut qu’on essaie de remporter la Ligue des Champions. Je n’ai pas envie de juste la jouer. Je veux la gagner et je pars dans l’idée que c’est possible.
Avant la Ligue des champions, il y a la finale de la Coupe de France…
Ça nous tenait à cœur de jouer à Bercy. Maintenant qu’on y est, et qu’on a déjà battu Montpellier cette saison, l’objectif est de gagner. Pour beaucoup de joueurs dans notre équipe, dont moi, c’est un titre qu’on n’a jamais gagné. Ça va être une belle opposition. On est super motivé.
Cette finale rêvée peut-elle aussi être une passation de pouvoir ?
Ça serait bien, même si on ne prendra jamais le pouvoir à 100% comme Montpellier a pu le faire pendant plusieurs années. Les équipes sont de plus en plus équilibrées et c’est ce qui est intéressant. Quand j’étais en Espagne, le championnat de France ne m’intéressait pas, car Montpellier n’avait pas d’opposition.
Une victoire permettrait d’offrir un dernier titre à Didier Dinart…
Ça fera partie des sources de motivations. Ce serait beau pour lui qu’il puisse partir avec un dernier trophée. Mais, dans le vestiaire, on ne va pas se dire on le fait pour Didier.
Son départ sera une grosse perte…
On sait tous que Dinart est l’un des meilleurs défenseurs du monde. Il a même été le meilleur pendant des années. En équipe de France, on a gagné des titres en partie grâce à sa défense et sa façon à gérer les grands événements.
Mais vous pourrez compter notamment sur l’arrivée de Daniel Narcisse…
C’est le meilleur joueur du monde. Avec Mikkel Hanssen, ancien meilleur joueur du monde, et Marko Kopljar, on va avoir une base arrière de «malade». C’est clair que Daniel Narcisse va nous aider pour les matchs de Ligue des champions. Il a décidé de quitter Kiel, qui la meilleure équipe de monde, et à nous de faire en sorte qu’il ne regrette pas son choix. Ça va être un sérieux atout.
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