La partie d’échec a commencé entre Carlo Ancelotti, qui a fait part dimanche de son désir de quitter le PSG, et ses dirigeants, déterminés à le conserver. Mais l’issue paraît inéluctable.
Comme pour un joueur, il est difficile de retenir un entraîneur contre sa volonté, surtout quand celui est courtisé par le Real Madrid. Et l’état-major du club de la capitale le sait parfaitement.
En affichant sa fermeté, il cherche d’abord à inciter le club espagnol à payer la dernière année de contrat du coach italien (estimée à 7,5 millions d’euros) et surtout à gagner du temps pour lui trouver un successeur.
José Mourinho et Arsène Wenger ont déjà refusé le poste, mais le PSG a d’autres noms sur sa liste.
Fabio Capello, le favori
L’Italien est la priorité des champions de France. Son palmarès parle pour lui et son aura pourrait inciter Zlatan Ibrahimovic, qu’il a connu à la Juventus, et Thiago Silva entre autres à rester à Paris. Pour sa part, le projet parisien ne le laisserait pas insensible. Seul problème, il est actuellement le sélectionneur de la Russie.
Roberto Mancini, la valeur sûre
Licencié par Manchester City la semaine dernière, le coach transalpin est l’un des rares entraîneurs d’envergure internationale libres sur le marché. Une prise de contact a déjà eu lieu. Marqué par la fin de son aventure avec City, il serait néanmoins peu enclin à retravailler avec des dirigeants originaires du Golfe.
Rafael Benitez, l’outsider
L’entraîneur espagnol est également libre de tout contrat, après six mois à Chelsea ponctués par une victoire en Ligue Europa et une qualification pour la Ligue des champions. Son entourage a été sondé et se serait montré intéressé. Sauf que Naples, qui vient de perdre Walter Mazzarri, est aussi sur les rangs et a pris hier une longueur d’avance dans les négociations.
Leonardo, la surprise
En dernier recours, Leonardo pourrait se voir propulser sur le banc parisien, le temps d’une saison et l’arrivée éventuelle d’Arsène Wenger. Mais la suspension d’un an encourue par le Brésilien, pour avoir bousculé un arbitre, pourrait contrarier cette possibilité. Preuve que rien n’est jamais simple au PSG.