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Paul Goze (LNR) défend les clubs qui ne sont "des boucs émissaires"

Le président de la Ligue nationale de rugby (LNR) Paul Goze, le 22 novembre 2012 [Raymond Roig / AFP/Archives] Le président de la Ligue nationale de rugby (LNR) Paul Goze, le 22 novembre 2012 [Raymond Roig / AFP/Archives]

Le président de la Ligue nationale de rugby (LNR) Paul Goze a affirmé mercredi à l'AFP que les clubs du Top 14 "ne voulaient pas être des boucs émissaires" des mauvais résultats du XV de France, tout en se montrant optimiste pour des "améliorations".

"Souvent, les clubs et le Top 14 sont le bouc émissaire quand les résultats sont décevants. On est gentil garçon, on veut bien comprendre mais à un moment donné, on doit relativiser. On est pour l'amélioration, mais on ne veut pas être un bouc émissaire", a déclaré Paul Goze.

"On ne peut pas dire qu'on a le meilleur championnat au monde en clubs et dire que ça cause tous les maux", a-t-il poursuivi, en référence aux souhaits formulés par le manager du XV de France Philippe Saint-André de voir les joueurs internationaux bénéficier de conditions de préparation plus favorables sous peine de voir les performances de la sélection "menacées".

"Ce sont des propos exagérés. C'est le genre de propos qu'on tient aujourd'hui mais ce n'étaient pas les mêmes à la fin novembre. En novembre, on a gagné et là on a perdu. Si le constat que fait Philippe Saint-André était si fondamentalement vrai et irrévocable, il était vrai aussi le 25 novembre", a estimé Goze.

Le XV de France, vainqueur de l'Australie, l'Argentine et les Samoa en novembre, a terminé samedi dernier du Tournoi des six nations, pour la première fois depuis 1999.

Accord possible sur les Jiff

Alors que débute la renégociation de la convention entre la LNR et la FFR, qui traite notamment des périodes de mise à disposition des internationaux, Paul Goze a estimé que "sur un certain nombre de points, on pourra trouver des accords".

"Je ne suis pas bloqué sur le sujet. On est à l'écoute de l'amélioration du rugby français", a-t-il assuré, en se disant favorable à ce que le dispositif des Jiff, qui fixe un quota de "Joueurs issus des filières de formation", s'impose aux feuilles de match plutôt qu'à l'effectif global d'un club.

"C'est la Ligue qui en a parlé en premier. On a dit qu'on allait baisser le nombre de Jiff (55% au lieu des 60 % dans l'effectif, ndlr). La contrepartie de cette baisse, c'est qu'on voudrait raisonner en termes de feuille de match parce que sinon ce sont les autres (non-Jiff) qui jouent. Ce dont parle Saint-André me paraît tout à fait en harmonie avec nous. Le plus pertinent, c'est de s'atteler rapidement sur les Jiff", a-t-il souligné.

"Ca me paraît des mesures plus concrètes que la préparation. Ce n'est pas parce qu'on a trois jours de plus qu'on fait un match extraordinaire. C'est une mesurette, a-t-il estimé. Quand j'entends que les joueurs ne sont pas prêts parce qu'ils ont joué 10 jours avant un match et pas 14, comme les Anglais..."

"On veut favoriser l'éclosion du XV de France sans que ça nous pénalise. Il n'y a pas d'antagonisme", a-t-il conclu.

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