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Super-combiné : Svindal pour une médaille de plus

Le Norvégien Aksel Lund Svindal lors des Mondiaux le 9 février 2013 à Schladming [Olivier Morin / AFP] Le Norvégien Aksel Lund Svindal lors des Mondiaux le 9 février 2013 à Schladming [Olivier Morin / AFP]

Le Norvégien Aksel Lund Svindal, sur la piste de ses illustres compatriotes Andre Kjetil Aamodt et Lasse Kjus au tableau des médailles, vise une 9e médaille aux Mondiaux, qui serait aussi la 3e de l'édition 2013, à l'occasion du super-combiné, lundi à Schladming.

Troisième mercredi en super-G et superbe vainqueur de l'exigeante descente samedi, l'héritier des +Attacking Vikings+ aborde l'épreuve combinée dans une position paradoxale.

Double tenant du titre (2009/2011), il ne porte pas néanmoins le dossard de favori, ayant beaucoup perdu de ses qualités en slalom pour avoir donné la priorité à la vitesse ces dernières années. Or, la manche entre les piquets serrés se déroule sur le mur de la Planai, celui du slalom nocturne de Coupe du monde.

Pour espérer conserver son bien, le colosse d'Oslo devra creuser un écart conséquent sur le jeune Français Alexis Pinturault et le Croate Ivica Kostelic, 1er et 2e du seul super-combiné disputé cette saison, à Wengen (Suisse).

"C'est sûr, j'en ai terminé avec mes meilleures disciplines, a souligné Svindal à l'issue de la descente. Si j'ai une avance supérieure à trois secondes sur les purs slalomeurs, peut-être alors pourrai-je m'insérer dans la bataille pour l'or. Je dis bien peut-être".

Kostelic, le vieux (33 ans) guerrier revenu de multiples opérations aux genoux, et Pinturault, le prince de 21 ans, savent ce qu'il leur reste à faire.

"Il faudra essayer de perdre le moins de vitesse possible sur le haut. C'est une portion assez plate, et donc ça peut se payer assez cher. Il faudra être le plus juste possible, notamment sur les mouvements de terrain. Ce n'est pas comme à Kitzbühel", explique +Pintu+, qui accepte le rôle de favori.

L'Américain Ted Ligety se cache. Médaille d'or du super-G, typé géant, il a les qualités complémentaires pour mettre d'accord les anciens et les modernes.

Et puis il ne faudrait pas oublier Benjamin Raich, capable comme Ligety de limiter son retard dans la descente. Ce serait une belle histoire pour les derniers Mondiaux du skieur le plus titré en activité, du moins au niveau des victoires en Coupe du monde.

Raich avait empoché sa 1re médaille (2e en slalom) aux Mondiaux 2001 de Sankt-Anton, en Autriche et la première de ses 36 victoires en Coupe du monde, en 1999, à... Schladming.

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