Faut-il être Espagnol, Argentin ou Brésilien pour réussir à Roland Garros ? Ont-ils le monopole des victoires sur terre battue ? Passage en revue de cinq outsiders non latinos capables de briller durant la quinzaine parisienne.
- Andreas Seppi
Le joueur italien, 25e au classement ATP, fait une bonne saison sur terre. Au Masters 1000 de Rome, il s'est hissé en quarts de finale où il a perdu contre Roger Federer après avoir sorti Stanislas Wawrinka (n° 20 mondial) et John Isner (n°10). A Monte-Carlo, il s’est incliné face à Novak Djokovic, futur finaliste. Ce spécialiste de la terre battue a déjà réussi sa saison puisqu’il a remporté le tournoi de Belgrade au mois d’avril dernier.
- Janko Tipsarevic
Celui qui vit dans l'ombre de son compatriote Djokovic, n'est pas forcément à l'aise sur la surface ocre mais reste un redoutable compétiteur. A Barcelone et à Madrid, il est tombé à chaque fois contre le futur vainqueur du tournoi : en quart de finale en Catalogne face à Rafael Nadal et en demi-finale dans la capitale espagnole contre Roger Federer. On le voit souvent jouer avec des lunettes de soleil. Tipsarevic est aussi un grand lecteur de Nietzsche et de Dostroïevski.
- Philipp Kohlschreiber
D'accord l'Allemand vient d'être éliminé dès le premier tour à Rome et Madrid. Mais il avait fait le plein de confiance avant en s'imposant chez lui à Munich où il avait notamment disposé de Feliciano Lopez et de Marin Cilic. Ses amorties et son revers à une main devraient faire des ravages à Paris. Dans le même quart de tableau que Raonic, il pourrait se frotter à Rafael Nadal en quarts de finale.
- Milos Raonic
Catalogué joueur de surface rapide, le Canadien est aussi un client sur terre battue. Il l’a prouvé à Barcelone où il a éliminé Nicolas Almagro et Andy Murray avant de chuter face à David Ferrer en deux sets accrochés. Il n’a pas pu confirmer cette bonne forme à Madrid où il a eu la malchance de tomber sur Roger Federer dès le deuxième tour. Son coach espagnol pourrait aider ce beau bébé d'1m96 pour 90 kilos à passer plusieurs tours à Paris.
- Alexandr Dolgopolov
L’Ukrainien, dont le style de jeu s’adapte à toutes les surfaces, garde tout de même une affection particulière pour la terre. Gros serveur, Dolgopolov sait aussi monter au filet pour conclure des points. S’il n’est pas trop handicapé par le syndrome de Gilbert, maladie dont il souffre et qui peut lui procurer des excès de fatigue, le jeune homme de 23 ans est capable de coups d’éclat.
Les principales rencontres du 1er tour dans les tableaux masculin et féminin.