En direct
A suivre

Girard étouffe un début d'incendie à Montpellier

Le meneur de jeu de Montpellier Younes Belhanda lors du match de Ligue 1 face à Marseille, le 11 avril 2012.[AFP/archives]

L'entraîneur de Montpellier René Girard et son meneur de jeu Younès Belhanda se sont évertués à étouffer jeudi soir le début d'incendie né des propos tapageurs tenus dans l'Equipe par le joueur, deux jours après le nul houleux contre Evian-Thonon (2-2).

Dans un message rendu public sur sa page Facebook, Belhanda a fait son "mea culpa", après avoir critiqué ses partenaires Olivier Giroud et Souleymane Camara dans un entretien au quotidien sportif.

"Je tiens à m'excuser auprès de mes coéquipiers pour le buzz suscité par mes propos. C'est la frustration qui m'a fait parler et je n'aurai pas dû parler dans la presse", affirme le joueur.

"Je m'excuse plus spécialement auprès de Souley et d'Olivier, je serai à 100% avec le groupe jusqu'au bout même si je ne peux plus m'exprimer sur le terrain". Et le joueur de conclure: "c'est en groupe qu'on est arrivé jusque là et c'est tous ensemble qu'on ira jusqu'au bout. Les erreurs forment la jeunesse... Mea culpa".

Dans les colonnes de l'Equipe, il avait reproché à Giroud d'avoir laissé Camara tirer et rater un pénalty qui aurait pu permettre à Montpellier de s'imposer dans le temps additionnel face à Evian-Thonon.

"C'est de leur faute", avait déclaré Belhanda, lui-même exclu par l'arbitre à la suite d'une altercation avec le défenseur d'Evian-Thonon Cédric Mongongu à la fin de ce même match. "C'était à lui (Giroud) de prendre ses responsabilités (...) Si Camara avait marqué, on aurait eu huit points d'avance sur Paris, on pouvait être serein, là, on n'est sûrs de rien".

Jeudi soir, après une réunion de conciliation dirigée par le président Louis Nicollin, l'entraîneur héraultais, René Girard, était lui aussi monté en première ligne pour dégonfler la polémique née des déclarations du joueur et justifier l'absence de Belhanda à l'entraînement par le fait qu'il devait "passer une radio du péroné".

"Il n'y a pas de tension. La +merde+ n'est pas de notre fait. Il y a eu un problème lors du match face à Evian-Thonon. A vous d'être honnête et de dire qui est responsable de la +merde+", a tonné l'entraîneur montpelliérain, s'en prenant par ailleurs au quotidien L'Equipe.

"Je lis l'Equipe ce matin. Il y a un paragraphe pour dire que Belhanda s'est heurté à Mongongu et deux lignes pour dire que Mongongu a filé deux +baffes+ à Belhanda. Je ne comprends pas", a-t-il dit.

"Il y a des choses plus intéressantes à regarder à Montpellier, ou alors cela signifie que l'on n'aime pas le club. On n'a pas besoin de ça, on veut travailler tranquille. J'ai tout lu sauf la vérité", a ajouté Girard.

"C'est dommageable car c'est mensonger. J'entends dire que Belhanda est parti avant tout le monde. C'est totalement faux car il est allé passer une radio", a-t-il ajouté.

A trois journées de la fin, Montpellier compte trois points d'avance sur le Paris SG (2e) et cinq sur Lille (3e), mais a un calendrier délicat avec deux déplacements à Rennes (36e journée) et à Auxerre (38e et dernière journée) et surtout la réception de Lille (37e journée).

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités