La Française affronte cette nuit la Polonaise Agnieszka Radwanska en demi-finale du Masters de Miami.
« Marion a mérité sa victoire, c'était son jour. Je ne l'avais jamais vu jouer aussi bien. Elle était partout, toutes les balles revenaient encore plus fort, et en plus, elle trouvait les lignes ». L’hommage est signé Sam Sumyk, l’entraineur de Victoria Azarenka, numéro 1 mondiale et invaincue depuis le début de saison (26 victoires de rang), balayée par Marion Bartoli la nuit dernière en quarts de finale du tournoi de Miami (6-3, 6-3). «C’était une sensation de bonheur très intense » a confirmé la Française.
Tout est dit ou presque. Bartoli, qui doit remettre ça cette dés nuit face à la Polonaise Radwanska, joue sans doute le meilleur tennis de sa vie. Meilleur encore qu’il y a un an, lorsqu’elle avait atteint la finale du tournoi d’Indian Well, point de départ de son formidable printemps achevé aux portes de la finale de Roland-Garros. Est-ce que cela va lui suffire pour accrocher un premier gros tournoi à son palmarès depuis la victoire à Eastbourne en juin 2011 ? Il y a des raisons d’y croire, incontestablement. Bartoli n’est pas entamée physiquement et c’est fondamental pour une joueuse qui dépend beaucoup de sa qualité de déplacement pour inquiéter les meilleures. Hormis au premier tour contre Hercog (premier set perdu 7-5), la 7e joueuse mondiale n’a pas trop traîné sur le court, rompant avec des mauvaises habitudes qui lui ont notamment coûté une victoire à l’Open GDF Suez le mois dernier. Reste à régler la problématique Radwanska, (3 victoires en deux petits sets à chaque fois pour la Polonaise à chaque fois qu’elles se rencontrent). « Je connais les chiffres (sourire) répond la Française. Mais il y a un début à tout alors pourquoi pas cette fois ? Je sais que je vais beaucoup courir, et surtout vers l'avant car elle va me faire beaucoup d'amorties. Mais si la balle lui arrive aussi vite (qu'Azarenka), je ne sais pas si elle va arriver à faire autant d'amorties.» On parie que non ?