Une étude menée par l'Inserm rapporte qu'un traitement, habituellement utilisé contre la maladie de Parkinson, pourrait retarder l'apparition d'une des deux formes de la maladie de l'œil nommée DMLA.
Une des deux formes de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) bientôt retardée par un traitement ? Cette maladie de l'œil pourrait se déclarer plus tard grâce à un traitement d'habitude utilisé contre la maladie de Parkinson.
La DMLA reste la première cause de handicap visuel chez les plus de 50 ans, comme le rapporte une étude de l'Inserm. Cette maladie consiste en la dégradation d'une partie de la rétine.
Un lien entre la DMLA et Parkinson
Une étude parue dans la revue «The journal of clinical investigation» a démontré qu'un médicament utilisé pour lutter contre la maladie de Parkinson, le L-Dopa, activait un récepteur du cerveau, le DRD2.
L'actvation de ce récepteur empêche la création de nouveaux vaisseaux sanguins dans l'oeil, ce qui est très important dans l'apparition de l'une des deux formes de la DMLA, la DMLA néovasculaire.
Des résultats à confirmer
Après avoir analysé des données de pas moins de 200.000 personnes atteintes de la DMLA néovasculaire en France, les chercheurs ont découvert que les malades prenant le médicament L-Dopa développaient la maladie à 83 ans contre 79 ans pour les autres.
Si des études cliniques appronfondies doivent confirmer ces résultats, le directeur de l'Inserm à l'Institut de la vision Florian Sennlaub note que «nous avons maintenant une piste sérieuse pour retarder l'évolution de la maladie».