Aucune personne n'a à ce jour été diagnostiquée comme porteuse du nouveau variant du mpox, a annoncé le ministère de la Santé dans un communiqué publié ce samedi. Depuis vendredi, le système de santé hexagonal est en «état de vigilance maximale».
Si l'arrivée du nouveau variant mpox est redoutée en France depuis la détection d'un premier cas en Suède, dans la région de Stockholm, le ministre de la Santé s'est voulu rassurant samedi 17 août.
«À ce jour, aucune contamination par le clade 1 n’a été recensée en France; le centre national de référence est cependant mobilisé pour analyser le type de souches chez les personnes pour lesquelles un diagnostic de mpox a été établi», indique le ministère.
#Communiqué | Epidémies de #MPOX : point sur la situation sanitaire et préparation du système de santé français.
Lire le communiqué https://t.co/DNp5TyQAt9 pic.twitter.com/w4sGqK2Vpi— Ministère de la Santé et de la Prévention (@Sante_Gouv) August 17, 2024
«Le risque d’infection par un virus mpox de clade 1 pour la population européenne est considéré à ce jour comme faible par le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC)» a expliqué le ministère.
«état de vigilance maximale»
Depuis vendredi, le système de santé hexagonal est en «état de vigilance maximale». L’Afrique fait face à la propagation d’une nouvelle souche du mpox, maladie virale anciennement baptisée monkeypox, «variole du singe» en français, détectée en RDC en septembre 2023 et baptisée «clade 1b», plus mortelle et plus transmissible que les précédentes.
C’est ce variant qui a poussé, mercredi, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à déclencher son plus haut niveau d’alerte sanitaire. Selon l'Africa CDC, 18.737 cas suspectés ou confirmés ont été répertoriés depuis le début de l’année en Afrique.
Le Pakistan a fait état, vendredi 16 août, d’un premier cas sur son territoire. «Le premier cas de mpox a été confirmé au Pakistan», a annoncé dans un communiqué le porte-parole du ministère de la santé, ajoutant que la personne contaminée venait d’un pays du Golfe. La veille, la Suède recensait aussi un cas d'un variant plus contagieux et dangereux du virus mpox.
le virus mpox circule «à bas bruit»
Le ministère de la Santé français s'est voulu prudent : «Comme en Suède, cela n’empêche pas qu’il soit probable que des cas soient déclarés en France, pour lesquels les autorités sanitaires mettront en place les mesures adaptées de gestion.» Grâce à Santé publique France, la surveillance des infections au virus mpox a été «renforcée».
«L'Etat dispose, depuis l’épidémie de 2022 (circulation active du clade II), d’une stratégie de réponse efficace face à une épidémie de mpox, en termes de prévention, de diagnostic rapide, de prise en charge des cas et des contacts, et de vaccination.» En France, le virus mpox circule «à bas bruit», sous la forme du variant «clade 2», avec un nombre mensuel de cas rapportés variant entre 12 et 26 entre janvier et juin 2024.