Alors qu’il fait planer la crainte d’une épidémie mondiale, la vigilance s’accroit autour du virus mpox. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclenché mercredi 14 août son plus haut degré d'alerte au niveau international face à la résurgence des cas.
Vésicules, maux de tête, fièvre, courbatures… Depuis l’émergence de cas de mpox en dehors de son foyer traditionnel d’Afrique centrale et de l’Ouest, de nombreuses questions se posent quant aux modes de transmission. S’il est moins contagieux que d'autres pathogènes comme la grippe ou le Covid-19, il nécessite néanmoins une vigilance accrue, surtout dans les groupes à risque.
D’après le ministère de la Santé et de la Prévention, la transmission interhumaine de ce virus se fait principalement par contact direct avec les lésions cutanées d'une personne infectée. Ces lésions, semblables à de petites cloques, sont très contagieuses tant qu’elles sont présentes sur la peau. Le contact avec les fluides corporels, tels que le pus des cloques, la salive, ou encore le sang, constitue également un vecteur de transmission important.
Une transmission par gouttelettes respiratoires ?
En plus du contact direct, le virus peut aussi se transmettre par l’intermédiaire de gouttelettes respiratoires, notamment lors de contacts prolongés en face à face. Cependant, cette voie de transmission est moins fréquente et exige une proximité étroite avec une personne malade. C’est pourquoi les clusters de cas ont souvent été observés au sein de familles ou de communautés proches.
Les objets contaminés, tels que la literie, les serviettes ou les vêtements, peuvent aussi transmettre le virus s’ils ont été en contact avec des lésions infectées. Les personnes vivant dans un environnement partagé avec un malade doivent ainsi redoubler de précautions, en désinfectant régulièrement les surfaces et en évitant de manipuler les objets potentiellement contaminés.
En outre, il est essentiel que les personnes infectées observent un isolement strict pendant toute la durée de la maladie, jusqu'à la disparition complète des croûtes, ce qui prend généralement trois semaines.
Afin d’éviter la propagation du mpox, la prévention passe avant tout par une bonne hygiène des mains, l’isolement des personnes malades et une vigilance des autorités sanitaires dans les régions où le virus est actif.