La nouvelle souche du virus mpox (ex-variole du singe) a été détectée en Suède, a annoncé l'agence sanitaire locale ce jeudi 15 août. Il s'agit d'une première pour ce nouveau variant, qui n'avait été recensé jusqu'à présent qu'en Afrique.
Une personne vivant dans la région de Stockholm en Suède a été diagnostiquée comme porteuse du sous-type clade 1 du virus du mpox, plus contagieux et dangereux, une première hors d'Afrique, a annoncé jeudi l'Agence suédoise de santé publique.
«La personne touchée a été infectée lors d'un séjour dans une région d'Afrique où sévit une importante épidémie de mpox du sous-type clade 1», a détaillé Olivia Wigzell, cheffe intérimaire de l'agence suédoise de santé publique lors d'une conférence de presse.
L'agence de santé publique a confirmé à l'AFP dans un message qu'il s'agissait du variant du mpox du sous-type clade «1b», qui connaît une résurgence en République démocratique du Congo depuis septembre 2023.
La personne infectée en Suède a reçu des soins et des recommandations conformes aux réglementations en vigueur, a assuré Olivia Wigzell.
Un niveau d'alerte maximal
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclenché mercredi son niveau d'alerte le plus élevé au plan international face à la résurgence des cas de mpox en Afrique.
Le clade 1b fait apparaître des éruptions cutanées sur tout le corps, quand les précédentes souches étaient caractérisées par des éruptions et des lésions localisées, sur la bouche, le visage ou les parties génitales.
Au total, 38.465 cas de mpox, anciennement connue sous le nom de variole du singe, ont été recensés dans 16 pays africains depuis janvier 2022, pour 1.456 décès, avec notamment une augmentation de 160% du nombre des cas en 2024 comparé à l'année précédente, selon des données publiées la semaine dernière par l'agence sanitaire de l'Union africaine.