Selon les deux spécialistes américaines Amelia et Emily Nagosaki, la «règle des 42%» permettrait de limiter le risque de burn-out, aussi appelé syndrome d'épuisement professionnel.
Dix heures de calme. Pour prévenir l’apparition d’un burn-out, ou syndrome d'épuisement professionnel, il faudrait passer 42% de sa journée à se reposer physiquement et mentalement. C’est en tout cas ce qu’affirment les chercheuses et spécialistes américaines Amelia et Emily Nagoski, auteures du livre «Pourquoi les femmes font des burn-out» (éd.Leduc).
Mais concrètement, que comprend ce pourcentage et comment appliquer cette règle ? Eh bien, en trouvant un bon équilibre entre le temps de sommeil, de rapports humains, de sport et de loisirs. D’après les conclusions des deux soeurs, pour préserver notre santé mentale et notre organisme, on aurait besoin quotidiennement de :
- 8 heures de sommeil par nuit environ
- 20 à 30 minutes de conversation avec un proche
- 30 minutes d'activité physique
- 30 minutes pour penser à notre liste de courses et élaborer des recettes saines
- 30 minutes de carte blanche pour décompresser, que ce soit en lisant, en regardant un film ou en allant se balader
Sur 24 heures, cela représente donc environ dix heures, soit 42% de la journée.
Pour rappel, cet état d'épuisement physique, émotionnel et mental se manifeste par un certain nombre de signes, dont la fatigue extrême et permanente, les insomnies, les migraines, les tensions musculaires, mais aussi la perte de motivation et les troubles cognitifs. L'actif atteint par ce syndrome peut en effet éprouver des difficultés à rester concentré, à effectuer plusieurs tâches à la fois, à s’organiser, à prendre des décisions, ou encore présenter des troubles de la mémoire.
Si vous présentez plusieurs de ces symptômes, parlez-en à un spécialiste pour qu'il puisse établir un diagnostic précis.