Selon une étude récemment publiée et menée par des chercheurs de l'Université de Pennsylvanie, il existe quatre catégories de dormeurs. Voici lesquels.
Le bon dormeur
Tout d’abord, les scientifiques en charge de cette étude, publiée au début du mois de mai dans «Psychosomatic Medicine», ont identifié «les bons dormeurs» («good sleepers»). Les personnes appartenant à cette catégorie ont un sommeil profond et de qualité. Ils s’endorment et se réveillent à des horaires réguliers.
Les dormeurs du week-end
Il y a également «les dormeurs du week-end» («weekend catch-up sleepers»). Selon les chercheurs de l'Université de Pennsylvanie, qui ont analysé le sommeil de plus de 3.000 adultes sur dix ans, ces personnes ont un sommeil irrégulier. Ils accumulent une dette de sommeil pendant la semaine et tentent de la compenser en faisant de longues nuits le week-end.
Les adeptes de la sieste
D’autres ne peuvent pas s’empêcher de s’octroyer un petit somme dans l’après-midi et ce, tous les jours ou presque. Ils appartiennent ainsi à la catégorie «adeptes de la sieste («nappers»). Généralement, ces dormeurs font des nuits trop courtes et ont besoin de récupérer en journée. Pour rappel, le sommeil diurne améliore les fonctions cognitives, dont la mémoire, la réactivité, et la concentration, mais pour ne pas se sentir fatigué au réveil, la sieste doit être de courte durée et ne pas dépasser 20 minutes d'après les experts.
Les insomniaques
Enfin, il y a les «insomnia sleepers», alias les insomniaques, qui cumulent plusieurs troubles nocturnes et ont un manque et/ou une mauvaise qualité de sommeil. Ils ont des difficultés d'endormissement et font face à des réveils nocturnes, ce qui entraîne une fatigue au réveil et une somnolence dans la journée. Chez l'adulte, les principales causes de l’insomnie sont le stress, l’anxiété et la dépression.