Zoraya ter Beek, une Néerlandaise de 28 ans touchée par de graves problèmes de santé mentale, a choisi d’être euthanasiée en mai prochain. Cette pratique, légale aux Pays-Bas, s’est démocratisée ces dernières années, au point d’atteindre la barre des 5 % de l’ensemble des décès recensés dans le pays.
Une décision radicale. Après des années de lutte contre la dépression, l'autisme et les troubles de la personnalité borderline, Zoraya ter Beek, une Néerlandaise de 28 ans, a opté pour l’euthanasie face au manque de traitement disponible sur le marché pour soigner ses maux incurables.
Zoraya ter Beek, 28 from the Netherlands will use assisted suicide in May after struggling with depression all her life pic.twitter.com/LmH4A235Nh
— Gordon’s News (@gordons_news) April 4, 2024
Son médecin, présent à ses côtés pour ses dernières heures, va lui administrer un sédatif puis lui donner un médicament pour arrêter son cœur, sous le regard de son petit ami qui pourra assister à sa mort. Zoraya ter Beek a fait le choix d’être incinérée après son décès et que ses cendres soient dispersées dans un endroit désigné de la forêt.
Le recours à l’euthanasie en plein essor aux Pays-Bas
Légalisée aux Pays-Bas depuis 2001, cette pratique s’est démocratisée dans le pays au fil des années, notamment pour lutter contre les problèmes de santé mentale. En 2022, 5% de l’ensemble des décès constatés dans le pays étaient liés à l’euthanasie.
Zoraya ter Beek is one of a growing number of people across the West choosing to end their lives rather than live in pain. Pain that in many cases can be treated.
In 2022, euthanasia comprised 5% of deaths in the Netherlands. Read @rupasubramanya’s investigation:… pic.twitter.com/YHh2Sk6DbN— The Free Press (@TheFP) April 2, 2024
«Je vois l'euthanasie comme une sorte d'option acceptable proposée par les médecins et les psychiatres, alors qu'elle était auparavant l'ultime recours», a affirmé Stef Groenewoud, éthicien des soins de santé à l'université théologique de Kampen (Pays-Bas), à The Free Press.
Cette même source a ajouté que le recours à l’euthanasie était le plus souvent motivé par des problèmes de santé mentale tels que la dépression ou l'anxiété en raison de l’incertitude économique, des réseaux sociaux ou encore du changement climatique.