Le roi Charles III doit bientôt être hospitalisé, car il souffre d’une hypertrophie bénigne de la prostate, selon les déclarations du palais de Buckingham. Une affection fréquente chez les hommes de plus de 60 ans, et qui entraîne des troubles de la miction.
Âgé de 75 ans, le roi Charles III doit être hospitalisé la semaine prochaine en raison d’une hypertrophie bénigne de la prostate. Aussi appelée adénome de la prostate, cette pathologie est assez répandue chez les hommes âgés de plus de 60 ans.
Plus précisément, cette tumeur bénigne se traduit par l'augmentation du volume de la prostate, une glande de l'appareil génital masculin située sous la vessie et en avant du rectum, et qui participe à la formation du liquide séminal.
des troubles mictionnels
Chez l’homme jeune, la prostate a la forme et la taille d'une noisette, mais avec l’âge, elle a tendance à augmenter progressivement de volume. Et au-delà d'une certaine taille, cette glande peut comprimer l'urètre, le canal permettant d'évacuer l'urine.
Par conséquent, le patient peut ressentir une difficulté à la miction, une incapacité à vider complètement sa vessie et un besoin plus fréquent d’uriner. À noter toutefois que l’hypertrophie bénigne de la prostate n'augmente pas le risque de cancer de la prostate.
Lorsque la gêne est modérée, un traitement médicamenteux peut suffire, mais parfois, une opération est nécessaire. Manifestement, le roi Charles III va devoir subir une intervention chirurgicale. Celle-ci consiste à retirer le surplus de tissu prostatique et s'effectue le plus souvent par voie endoscopique.
En France, l'hypertrophie bénigne de la prostate touche près de 2 millions d'hommes.