Trouble chronique caractérisé par un besoin urgent de bouger les jambes, le syndrome des jambes sans repos (SJSR) touche 8,5 % des Français.
Si lors du coucher vous avez un besoin irrésistible de bouger vos jambes, vous souffrez peut-être du syndrome des jambes sans repos.
En France, 8,5% des personnes sont touchées par ce trouble du sommeil. Concrètement, il se caractérise par des picotements, des tiraillements, et des fourmillements, en particulier au niveau du mollet. On peut également ressentir une impression de «décharge électrique».
Généralement, ces «impatiences» surviennent quand on est en position couchée, donc le soir et/ou pendant la nuit. Mais les symptômes peuvent aussi apparaître en pleine journée quand on reste immobile trop longtemps.
les femmes majoritairement concernées
Aussi nommé «maladie de Willis et Ekbom», le syndrome des jambes sans repos atteint en majorité les femmes, et a tendance à se manifester à l’âge adulte. Dans de rares cas, les bras peuvent aussi être touchés. Mais quelles sont les causes de ce trouble ?
Pour l’heure, ses mécanismes demeurent assez méconnus, mais deux facteurs principaux peuvent expliquer ce phénomène : le manque de fer, avec ou sans anémie, ainsi que le manque de dopamine (neurotransmetteur notamment impliqué dans le contrôle de la motricité et la motivation) dans certaines régions du cerveau et de la moelle épinière.
surpoids, tabac, stress...
Cette pathologie peut également avoir une origine génétique, et être associée à d’autres maladies, comme l’insuffisance rénale chronique et le diabète. Le surpoids, la consommation d’alcool, de tabac, de café, de thé et/ou de chocolat, peuvent favoriser son apparition.
Le syndrome des jambes sans repos peut aussi se déclencher ou s’accentuer en cas de stress et de grosse fatigue. Dans les formes légères et modérées, le fait de bouger, de se masser et d’étirer les jambes aide à soulager les symptômes. Mais dans les cas les plus sévères, il faut consulter un médecin.