Ce mardi 2 mai marque la Journée Mondiale de l'asthme et des allergies. Deux mots qui touchent beaucoup de Français et qui se traduisent par des éternuments et des conjonctivites. Mais beaucoup de personnes n’ont pas forcément conscience de souffrir d’une allergie. Voici comment savoir si l'on est sensible au pollen.
Près de 30% des adultes souffriraient d’allergies aux pollens rappellent les autorités sanitaires, en cette Journée Mondiale de l'asthme et des allergies. Dans la majorité des cas, les symptômes sont bénins mais gênants. Aussi, il n’est pas rare que des personnes atteintes d’allergies l’ignorent. Un traitement adapté peut pourtant soulager leur quotidien. Le point sur les signes qui doivent alerter.
Des éternuments et le nez qui coule
Ce sont les symptômes les plus connus des allergies aux pollens ou rhume des foins. Le contact avec les allergènes entraîne une inflammation des muqueuses du nez qui se traduit par des éternuements en cascade et des écoulements qui semblent ne jamais prendre fin. Ils sont particulièrement soutenus le jour, quand les plantes diffusent les pollens, mais peuvent aussi se manifester la nuit.
Les yeux rouges
Les allergènes qui flottent dans l’air se collent sur les yeux et entraînent une inflammation qui peut se traduire par une conjonctivite. Les larmes peuvent couler ce qui est une réaction d’autodéfense de l’organisme.
La fatigue
L’histamine que génère l’organisme pour faire face à l’attaque des allergènes peut aussi entraîner des troubles du sommeil. Comme le corps se défend, il puise dans ses ressources. Une fatigue inhabituelle au printemps peut donc signifier que l’on est allergique.
Des maux de tête
Quand les sinus subissent une inflammation, ils peuvent provoquer des maux de tête très désagréables. Appelé sinusite, cette pathologie très pénible ne s’estompe pas pendant la nuit. Si vous souffrez de ce symptômes il ne faut pas hésiter à consulter un allergologue pour trouver un traitement adapté.