Avant un déploiement progressif dans toute la France en 2024, la carte vitale numérique fait l’objet d’une expérimentation dans huit départements dès cet été.
Une innovation. La carte vitale fait peau neuve en se dématérialisant, comme de nombreux documents officiels. Mais avant un déploiement national, prévu progressivement en 2024, la carte vitale numérique fait l’objet d’une expérimentation dans huits départements.
En effet, la carte dématérialisée prend la forme d'une application sur smartphone disponible au téléchargement dans les départements concernés dès cet été. Une fois téléchargée, celle-ci affiche un QR code qui devra être présenté dans les établissements de santé ou en pharmacie.
Ainsi, les habitants du Rhône, des Alpes-Maritimes, de la Loire-Atlantique, du Puy-de-Dôme, de la Sarthe, de la Seine-Maritime, du Bas-Rhin et de la Saône-et-Loire peuvent participer à l’expérimentation de l’Assurance maladie à condition qu’ils soient âgés de 16 ans et plus. Ces derniers doivent aussi posséder une carte vitale en format physique et un téléphone portable capable de télécharger l'application.
Une version numérique en complément de la carte physique
À noter qu’il n’est pas prévu que la carte vitale disparaisse totalement. Le but de la dématérialisation de ce document vise à limiter son oubli lors d’une consultation chez le médecin ou dans les établissements médicaux. Il s’agit donc d’un complément à la carte physique.
La carte vitale numérique permet d'accéder à plusieurs services comme la facturation Sesam Vitale ou encore l’accès aux téléservices intégrés de l’Assurance maladie obligatoire. Autre avantage : ce dispositif dispense l'utilisateur de mise à jour puisque cette dernière se fait automatiquement via l'application.
Pour faciliter le service lié aux dépenses de soins, la connexion à l'application permet de télécharger automatiquement les reçus pendant sept jours après la dernière consultation. Passé ce délai, ces derniers seront en revanche inaccessibles.
Selon Actu.fr, les seules informations stockées dans l’application sont des données d’identification de l’usager et ses bénéficiaires : nom, prénom, photo (uniquement pour l’usager), date de naissance, numéro de sécurité sociale, organisme de rattachement…
Un décret datant du 28 décembre 2022 prévoit également la création d’une e-carte vitale au plus tard le 31 décembre 2025.