Face à la triple épidémie Covid-grippe-bronchiolite, le Covars a recommandé «d’amplifier le plus rapidement possible les gestes barrières et la vaccination, sans se prononcer pour ou contre une obligation du port du masque en lieux clos.
Face à «une reprise de circulation active du Covid-19, un franchissement de seuil épidémique de la grippe et une épidémie intense et précoce de bronchiolite», le Comité de veille et d'anticipation des risques sanitaires (Covars), successeur du Conseil scientifique, a émis de nouvelles dispositions.
Concernant le masque, le comité a pointé du doigt le «très faible niveau du port du masque dans les transports en commun et autres lieux clos». De plus, dans son nouvel avis remis au ministère de la Santé et de la Prévention, il a précisé que «le bénéfice» d'un port généralisé dans de tels lieux «porterait sur les trois épidémies en cours».
Le Covars, présidé par l'immunologue Brigitte Autran, n’a néanmoins pas tranché pour ou contre l'obligation de port du masque, mais a listé les arguments en faveur d'une obligation.
Des masques plus faciles d’accès
Dans ces éléments nouveaux d’aide à la décision du port du masque, le Covars a mis la lumière sur «la situation critique de l’hôpital». Il a également évoqué «la perte d'efficacité des traitements préventifs pour certains immunodéprimés, les faibles niveaux de vaccination contre le Covid et la grippe dans des populations à risque souvent identiques».
Ainsi, le comité a préconisé le renfort de «la mise à disposition à titre gratuit des masques dans tous les lieux où ils sont nécessaires», d’en «limiter le coût et d’en assurer la distribution à toutes les personnes souhaitant y avoir recours».
De plus, le Covars a appelé à une «intensification de la vaccination contre le Covid-19 et la grippe» avec une «communication incitative et transparente destinée à la population générale».