Fatigue, perte de poids ou au contraire, kilos en plus : et si vous souffriez d’un déséquilibre hormonal ? Ceux-ci sont relativement courants, en particulier chez les femmes.
Les déséquilibres hormonaux mènent la vie dure à ceux ou celles qui en souffrent. Relativement fréquents surtout chez les femmes, ils apparaissent lorsque l’organisme produit trop ou pas assez d’hormones. Ces substances chimiques ont pour mission de réguler le sommeil, la libido, l’appétit, et même le niveau de stress. Un déséquilibre provoque ainsi des effets secondaires.
La plupart du temps, les déséquilibres sont normaux et leur cause est connue : puberté, pilule contraceptive, grossesse… Mais s’ils ne se règlent pas avec le temps, ils peuvent être la manifestation d’une maladie comme les troubles de la thyroïde, le diabète ou encore le syndrome d’Addison. Voici donc les cinq symptômes à surveiller pour détecter un déséquilibre hormonal.
Une prise ou une perte de poids inexpliquée
Des kilos impossibles à perdre malgré le sport, ou au contraire, une perte de poids soudaine ? Si vous avez gardé la même routine mais qu’un changement drastique est visible sur la balance, il s’agit peut-être d’un déséquilibre hormonal. Le poids étant lié aux hormones thyroïdiennes, il est possible que vos kilos soient le signe d’un trouble de la thyroïde.
Une transpiration excessive
La température du corps étant régulée par les hormones, les bouffées de chaleur et la transpiration excessive peuvent être le signe d’un déséquilibre. Là encore, il peut s’agir d’un trouble de la thyroïde, petite glande située à la base du cou. Les troubles de la thyroïde touchent le plus souvent les femmes.
Des troubles du sommeil
Réveils, insomnies, nuits peu réparatrices… Les hormones peuvent être les fautives. Elles jouent un rôle déterminant dans la qualité du sommeil. La ménopause est un bon exemple : la production d’œstrogène chute et celle de progestérone s’arrête, dégradant ainsi le sommeil des femmes.
Des maux de tête
Certains maux de tête, appelés migraines cataméniales, sont associés aux hormones. Ils surviennent généralement pendant les menstruations et sont liés à la chute brutale du taux d’œstradiol, une hormone féminine.
Une perte de cheveux
La capillarité est un indice supplémentaire pour détecter les dérèglements hormonaux. Une perte de cheveux peut par exemple être un symptôme du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), la maladie hormonale la plus fréquente chez les femmes en âge de procréer. Ce syndrome entraîne une production excessive de testostérone, qui peut alors se manifester par de l’infertilité, une forte pilosité et / ou une chute des cheveux.
A noter que la chute des cheveux peut aussi se produire lors de la ménopause, à cause de la baisse de la production d’œstrogènes.